#Bruxelles
Le dévoiturage: une complexité sociale à ne pas négliger
À Bruxelles et plus largement en Belgique, l’année 2020 aura vu ressurgir les crispations autour de la mobilité. Pour des raisons environnementales, sanitaires et d’appropriation de l’espace public, les différentes entités souhaitent amoindrir la place de la voiture dans nos villes en jouant notamment sur le levier tarifaire. Certains s’en inquiètent et invitent à prendre davantage en compte les enjeux sociaux de ces politiques.
Rester ouverts à tout prix
À Schaerbeek, l’AMO «AtMOsphères» a dû se réinventer pour poursuivre ses activités en pleine pandémie. Les travailleurs sociaux se battent au quotidien pour maintenir le lien avec les jeunes. En espérant pouvoir, rapidement, tourner la page de cette période difficile.
Chagrin d’école
Nadine et Rosa sont enseignantes dans une école à discrimination positive. L’une à Liège, l’autre à Bruxelles. Elles témoignent de leur quotidien, en plein confinement, en jonglant avec l’enseignement à distance, quelques cours en présentiel, les problèmes matériels et un moral en berne tant chez des jeunes, déjà en difficulté, que chez elles qui font tout pour éviter d’accroître les inégalités scolaires, vaille que vaille…
Territoires zéro chômeur: un chantier qui divise
Nés en France en 2016, les «Territoires zéro chômeur de longue durée» entendent créer des «entreprises à but d’emploi» (EBE) censées engager sur base volontaire la majeure partie des demandeurs d’emploi de longue durée. Les emplois créés sont censés être financés par les montants du chômage ou d’autres formes d’aide sociale «économisés» grâce à la mise à l’emploi des chômeurs. À Bruxelles, Actiris envisage de créer deux «EBE» en guise d’expérimentation. Entretien avec Gaëtan Vanloqueren, en charge du projet Actiris et Yves Martens, coordinateur du «Collectif solidarité contre l’exclusion».
Les 36 vues du mont Brusilia
Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il ne laisse pas indifférent. Construit au début des années 1970, le «Brusilia» – situé à Schaerbeek – fut jusqu’il y a peu la tour de logement la plus haute de Bruxelles… et de Belgique. [...]
Rattraper le retard avant la probable casse
Alors que, durant l’été, les palais de justice sont en sommeil pour cause de vacances judiciaires, certaines audiences se sont tenues en juillet et en août pour rattraper celles qui n’ont pu avoir lieu durant le confinement. Ce fut le cas pour la procédure de règlement collectif de dettes (RCD) dont le but est de trouver des arrangements entre des personnes surendettées (les médiés) et leurs créanciers. Compte rendu d’audience du 8 juillet dernier, sous la présidence de Gauthier Mary, juge au tribunal du travail francophone de Bruxelles.
Jacques Moriau: «Il faut faire remonter au-dessus des agendas des causes au moins aussi dramatiques que le coronavirus»
Pour Jacques Moriau, sociologue chargé de recherches au Conseil bruxellois de coordination sociopolitique, l’épidémie du Covid-19 a engendré des solutions inédites tant dans le champ politique que dans le travail de terrain, et il convient aujourd’hui de s’en saisir pour faire pencher la balance en faveur du social.
Les CPAS sur tous les fronts
En Wallonie et à Bruxelles, les CPAS sont en première ligne pour gérer la crise sociale qu’entraîne le coronavirus. Le mot d’ordre est simple: maintenir les droits des bénéficiaires et protéger les travailleurs afin d’assurer les missions essentielles des [...]
Pad’quartiers pour les PAD
Associations et collectifs s’unissent contre les plans d’aménagement directeurs (PAD). Cet outil de planification urbanistique à disposition de la région de Bruxelles-capitale permet de déroger aux règles urbanistiques. Les collectifs dénoncent les tours, les problèmes de mobilité, l’absence de [...]
«Le grand Autre» est polyglotte. Il habite à Forest.
À mi-chemin entre la place de Rochefort, en contrebas du parc de Forest et du Wiels – centre d’art –, trottoir de droite, surgit tout à coup une grande baie vitrée encore décorée par l’esprit de Noël. C’est le Bar à Nelson, un café de quartier international. Carrelage en damier, banquettes en Skaï, boiseries, un comptoir central et des machines à sousous pour les solitaires. Sans oublier l’écran plat où défileront des clips kitsch à souhait des années 80-90 qui serviront de toile sonore à cette nouvelle immersion en terre inconnue.
Les contrats de quartier, un outil dépassé ?
Vingt-cinq ans après leur création, que peut-on encore attendre des contrats de quartier à Bruxelles? Pour répondre à cette question, Alter Échos a mis en présence deux interlocuteurs: Mathieu Berger et Kristiaan Borret. Ce dernier est bouwmeester pour la Région de Bruxelles-Capitale depuis 2015. Mathieu Berger est quant à lui professeur de sociologie à l’UCL, chercheur au Centre d’études des mouvements sociaux de l’Hess-Paris, et l’auteur d’un petit livre monochrome intitulé «Le temps d’une politique: chronique des contrats de quartier bruxellois»1. Entretien croisé, sans langue de bois.