Le travail en prison rapporte près de trois millions d’euros. Une petite affaire qui ne connaît presque pas la crise. Derrière la possibilité de donner une chance aux détenus pour se réinsérer, certains de ses détracteurs y voient l’exploitation pure et simple d’une main-d’œuvre énorme payée de façon indécente.

En avril 2008, le Conseil des ministres décidait d’accroître la capacité carcérale via la construction de sept nouvelles prisons (Master Plan) parmi lesquelles un projet de méga-prison à Haren. Dans un communiqué de presse, Inter-Environnement Bruxelles (IEB), dresse la liste de ses doléances.

Avec ses 312 places, la prison de Marche-en-Famenne inaugurait en automne dernier la semi-privatisation du milieu carcéral belge. Pour la première fois, dans le cadre du Master Plan, censé répondre à la surpopulation, l’Administration pénitentiaire et la Régie des bâtiments se lançaient dans des partenariats public-privé (PPP), un mode de financement qui pourrait s’avérer risqué pour nos prisons.

Un quart des internés croupit aujourd’hui dans le système carcéral.

Tabou dans notre société, le dopage est pourtant bien réel. Les acteurs bruxellois de la réduction des risques commencent à se familiariser avec le public sportif.

Une structure d’accueil pour de jeunes sans-abri à Forest

Alors que la proportion de détenus consommateurs de drogues est considérable, quelle est la place réservée au sevrage ?

Alors que la proportion de détenus consommateurs de drogues est considérable, quelle est la place réservée au sevrage ?

En Europe, on estime le taux de « suicidité » entre deux à six fois supérieur en milieu carcéral qu’en dehors.

En Europe, on estime le taux de « suicidité » entre deux à six fois supérieur en milieu carcéral qu’en dehors.

La prison d’Audenarde (Oudenaarde) a mis en place à l’automne dernier une formation professionnelle de plombier. Organisée par des externes, cette formation offre davantage deperspectives de réinsertion.

Qu’elle soit physique, sociale, professionnelle, la mobilité est devenue une nouvelle obsession de notre société. Au point que le discours mobilitaire auraitpénétré jusqu’au sein des prisons ?