#carcéral
Un toit après la prison
De la prison à la rue, de la rue à la prison, pour mettre fin au cercle vicieux, le Relais social de Charleroi lance une série de chantiers concrets afin de faciliterl’accès au logement pour les ex-détenus.
Vingt recommandations pour doper l'enseignement et la formation en prison
La Fondation Roi Baudouin vient de publier une série de vingt recommandations pour une amélioration de l’enseignement et de la formation en prison en Communautéfrançaise.
Formation en milieu carcéral : l’indispensable bulle d’oxygène
Formatrice au quartier hommes de la maison d’arrêt de Strasbourg, Rachida Louali ne fait pas que réconcilier ses apprenants avec les adjectifs épithètes etl’accord des participes passés. Elle jette aussi un précieux pont entre le milieu carcéral et le monde extérieur, et prépare les détenus à la plusdifficile épreuve de leur incarcération : le retour dans une société dont ils se sentent le plus souvent exclus.
Enfants en centres fermés : l’État belge sur le banc des accusés
« Coupable « ! Tel est le verdict sans appel du jury composé d’une douzaine de jeunes francophones et néerlandophones âgés de 12 à 18 ans et despécialistes en droit des étrangers à l’issue du Tribunal d’opinion organisé les 17, 18 et 19 janvier derniers. Coordonné notamment par le Service droitdes Jeunes (SDJ)1 et Unicef Belgique2, cette initiative citoyenne a permis de mettre le doigt sur cette vérité qui dérange…
Donner son cri à lire
Au départ, il y a Guersande. Ou plutôt : sur le départ. Automne 2005. L’adolescente de 16 ans a fait parvenir aux éditions Le Grand Souffle1,fraîchement créées par un collectif d’artistes, une lettre quasi anonyme qu’elle entame par « Avant de partir… ». Elle y dit un désespoir, ymanifeste son hyperlucidité, et déboule sur un cul-de-sac probablement fatal… Émus, d’abord hésitants, les membres du collectif décident finalement depublier la missive, après plusieurs mois de recherches infructueuses sur l’identité et le sort de son auteure. Le livret devient alors le premier numéro d’unenouvelle collection « Cri urgent ».
Séparation linguistique des centres fermés pour mineurs à Everberg et Florennes
Ce 3 mai, fédéral et Communautés signaient un protocole d’accord pour la création de deux centres fédéraux fermés. Il s’agit en faitd’une création et d’une extension de site. En effet, comme annoncé à la suite de la réforme de la loi de protection de la jeunesse (loi de 65), s’ouvriraà Florennes un centre fermé pour jeunes. La nouveauté est que ses pensionnaires seront exclusivement francophones. Tandis qu’Everberg accueillera plus de jeunesnéerlandophones.
Avant-projet d’Arena sur les EFT et OISP : satisfecit général
En décembre, le gouvernement wallon clôturait la première phase de l’accouchement de la réforme des entreprises de formation par le travail (EFT) et des organismesd’insertion socioprofessionnelles (OISP) en approuvant en première lecture l’avant-projet de décret présenté par la ministre de l’Emploi et de la Formation, Marie Arena.Nouveau moment important : le 10 février, le CESRW1 a remis son avis (n°A.695) sur le texte.
Avant-projet d'Arena sur les EFT et OISP : satisfecit général
En décembre, le gouvernement wallon clôturait la première phase de l’accouchement de la réforme des entreprises de formation par le travail (EFT) et des organismesd’insertion socioprofessionnelles (OISP) en approuvant en première lecture l’avant-projet de décret présenté par la ministre de l’Emploi et de la Formation, Marie Arena.Nouveau moment important : le 10 février, le CESRW1 a remis son avis (n°A.695) sur le texte.
Le polar pour mieux comprendre la réalité sociale
À l’occasion de la journée portes ouvertes de l’EOS1, section sociale de la Haute École Ilya Prigogine, une conférence-débat étaitorganisée le 10 mai à Bruxelles sur un sujet pour le moins original : « Le polar en tant qu’analyseur du social ». Une petite centaine de personnes avaient fait ledéplacement. Essentiellement des élèves, mais aussi des travailleurs, et anciens de l’école. Pour débattre de l’intérêt du polar commereflet de notre société contemporaine, deux auteurs de romans noirs, Serge Quadruppani et Gérard Delteil, ainsi qu’un philosophe, Aram Mékhitarian, étaientréunis sous l’impulsion de Marc Milants, chargé de cours à l’EOS et spécialiste de la question. Selon le chargé de cours, qui aborde sesséminaires de sociologie par le biais de l’étude du roman noir, ce dernier « agit comme un microscope théorique très souvent critique, incisif et doncparticulièrement révélateur de l’ensemble des problématiques sociales vécues. » Il poursuit en exprimant que « la richesse concrète de cestyle de littérature, longtemps décriée, réside, pour nous, dans son caractère directement en prise avec la réalité sociale et politique ». Ilajoute que « la réalité brute, noire, décrite dans ce genre littéraire, se base très souvent sur les catégories sociales les plus opprimées, surles marges stigmatisées, sur les faits sociaux et politiques les plus cachés ».
Détenus internés : une médecine du tiers-monde
Surpopulation, manque de personnel, vétusté des locaux, encadrement insuffisant. C’est un constat accablant qu’a dressé le 21 janvier l’Observatoireinternational des prisons (OIP)1 lors de la présentation à la presse de son « Rapport sur l’internement en Belgique ». Des observations récurrentes cesdernières années lorsqu’il s’agit d’étudier le système carcéral belge, sauf que cette fois, il est question d’internement,c’est-à-dire d’une mesure décidée à durée indéterminée, rappelle l’OIP.