#Charleroi
La SWL intéresse les investisseurs étrangers
En octobre 2002, la Société wallonne du logement (SWL)1 avait émis sur le marché européen des Euro-obligations – soit un emprunt public –pour un montant de 211 millions d’euros2. Ces émissions doivent servir à financer les programmes d’investissement de 1997 à 20013 pour la création etla rénovation des logements de service public wallons. Ces emprunts s’ajoutent aux dotations régionales. « Ce type de financement a été choisi pour diversifier lessources de financement de la SWL et lui permettre, ainsi qu’à la Région qui garantit les emprunts, de se faire connaître sur les marchés financiers internationaux »,explique Olivier Dechenne, en charge du dossier à la SWL. « Le marché belge s’avérait trop étroit et nous avions déjà d’importantes lignes decrédits dans les grandes banques. »
Programmes communaux de logement 2004-2006 : plus en phase avec la politique régionale ?
Dans le cadre de l’ancrage communal du logement, la Division du Logement de la DGATLP (Division générale de l’Aménagement du territoire, du Logement et duPatrimoine)1 a organisé une série d’informations régionales, en collaboration avec la SWL (Société wallonne du logement)2, concernant lesnouveaux plans triennaux du logement 2004-2006. Ceux-ci devront être rentrés à la DGATLP le 31 décembre 2003. En termes de planning, les communes sont invitéesà élaborer leurs programmes de juillet à septembre. Une date de pré-clôture des dossiers (même incomplets) est prévue au 30 septembre. L’administrationpropose aux communes de faire un préexamen des programmes rentrés à cette date pour permettre aux administrations locales de rectifier le tir en cas d’erreurs.
Élites urbaines : qui gouverne les villes moyennes ?
Récemment, la maison d’édition Académia-Bruylant1 a édité deux livres relatifs à des thématiques urbaines. Le premier, de Bernard Francq2,s’intitule « La Ville incertaine. Politique urbaine et sujet personnel ». L’auteur y traite du « comment vivre ensemble », des rapports entre générations, de laville en tant que labyrinthe de rencontres. Nous y reviendrons plus en détail dans une prochaine édition.
Un décret wallon consacre la spécificité de l’insertion sociale
Le 9 juillet dernier, le Parlement wallon a approuvé à l’unanimité le décret relatif à l’insertion sociale proposé par Thierry Detienne,ministre de l’Action sociale et de la Santé. Un texte qui d’une part assure un cadre réglementaire et une pérennisation des relais sociaux et servicesd’insertion sociale, qui jusqu’ici bénéficiaient uniquement de subsides annuels facultatifs, mais qui d’autre part marque la volonté de dessiner les contours dela spécificité de l’insertion sociale.
Le Cunic s’est penché sur l’évolution de l’accompagnement à la formation
La 8e Université d’été des formateurs d’adultes du Cunic1 s’est clôturée ce 29 août aux Facultés Notre-Dame de la Paix à Namur endécryptant l’évolution du métier de formateur dans sa dimension d’accompagnement.
Les habitants du domaine de Pincemaille sont sans eau depuis six mois
Depuis le 23 mars 2003, les 400 habitants du domaine de Pincemaille, à Estinnes, sont sans eau potable. La Société wallonne de distribution d’eau avait coupél’eau, suite au non-payement répété des factures d’eau par le propriétaire des parcelles. Quelques années plus tôt, ce dernier avait fabriqué unsystème de distribution d’eau privée, interne au domaine. Peu fiable, ce système a entraîné de grandes déperditions d’eau et des facturesélevées. Consciente des répercussions sociales d’une coupure, la Société wallonne de distribution d’eau avait longtemps hésité à fermerles vannes, jusqu’au jour où la déglingue du système de distribution interne ne lui laissa plus le choix. Depuis ce jour, l’alimentation en eau des habitants repose en grandepartie sur l’intervention de la protection civile et la solidarité.
Habitat permanent : les conventions de partenariat sont approuvées
Le 18 septembre, le gouvernement wallon a approuvé les conventions de partenariat portant sur la mise en œuvre locale de la phase 1 du plan d’action pluriannuel relatif àl’habitat permanent dans les équipements touristiques (plan HP). Pour rappel, l’objectif du gouvernement est de « réduire la précarité des personnes ayant’choisi’ d’habiter dans un équipement touristique » et de « maîtriser l’évolution des zones de loisirs de façon à ce que, à longterme, l’habitat permanent dans ces zones disparaisse. » Pour y parvenir, il a adopté « une approche intégrée permettant d’apporter des réponsesnuancées et adaptées à chaque situation. » L’action se découpe en deux phases : la première vise les campings et autres structures situées en zoneinondable, la seconde concerne les autres domaines en zone non-inondables.
Associatif & communication : pistes et formations pour des sites dynamiques
La communication efficace grâce aux outils fournis par l’Internet est un mot d’ordre que non seulement la Communauté française mais encore le monde associatif afait sien. Encore faut-il adapter l’outil aux besoins et aux objectifs des intéressés, c’est-à-dire des utilisateurs-internautes. Or, penser en « langueinternet » nous demande de réaliser une sorte de révolution copernicienne. Jean-Claude Bonfanti1 le rappelait le 27 avril dernier lors d’un colloque organisé par laCommunauté française, « Communiquer la culture » : « Les structures dans lesquelles nous évoluons, sont – ou étaient – linéaires. Avecles nouveaux outils, dont le plus emblématique est assurément le Web, nous sommes entrés dans un monde rhizomique, dans une structure de liens. Cette horizontalité etcette non-hiérarchie des savoirs et des connaissances et donc des systèmes de circulation de la pensée et des connaissances doivent être impérativement prises encompte dans la structuration de nos modes de communication », argumentait-il.
Les pistes de Philippeville pour reloger ses résidents permanents en camping
À Philippeville, l’administration communale a décidé de prendre sérieusement en mains la problématique des résidents permanents en camping. Elle necompte pas d’équipements touristiques en zones inondables, mais deux campings sont concernés par la phase1 du plan HP (Habitat permanent) : le camping de La Forêt (àNeuville) et celui du Moulin (à Romedenne). Ils hébergent 17 résidents permanents répartis dans 11 ménages. Pour la phase 2, trois domaines sont visés : lebois de Roly, la forêt à Neuville et les Valisettes. Près de 680 personnes y vivent, mais tous ne sont pas précarisés. Il y a aussi des pensionnés et desrevenus moyens.
Le déclin de l’institution : une sociologie des « travailleurs sur autrui »
Un colloque sur le thème de l’autorité à l’école était organisé, le 7 novembre à l’hôtel de ville de Charleroi par septCentres PMS libres de Châtelet, Chimay, La Louvière et Marchienne-au-Pont1, qui ont été amenés à s’intéresser à l’autorité età inviter trois chercheurs français dont les écrits éclairent ce thème : Gérard Mendel, Jacques Pain et François Dubet. L’occasion de revenirsur le dernier grand ouvrage du sociologue F. Dubet, Le déclin de l’institution2. Un livre qui offre des repères pour comprendre l’évolution des métiersrelationnels et sociaux. Mais avant tout, quelques mots sur ce colloque relatif à l’autorité qui, se centrant sur l’enjeu scolaire, a brassé des transformations quiconcernent plus largement l’ensemble de nos sociétés.
S’essayer – sans risque – à la création d’entreprises : 1er bilan du réseau des couveuses wallonnes
Le réseau des couveuses wallonnes1 a organisé à Namur le jeudi 27 novembre 2003 une journée de travail sur le thème : « L’insertionprofessionnelle par la création d’entreprises ». Cette journée a permis tout à la fois d’établir un premier bilan et de tracer les voies d’unepérennisation de ce dispositif – encore aujourd’hui pilote – dans le paysage de l’aide à la création d’entreprises en Région wallonne.
Des académies de bénévoles mises en place par la Cera Foundation afin de « professionnaliser » les méthodes
Académies de bénévoles, c’est la formule choisie par la Cera Foundation1 pour assurer la formation de ses sociétaires actifs en tant quebénévoles et répondre aux attentes de ces derniers. Les académies, bien que prioritairement destinées à ce public proche de la Cera (sociétaires etorganisations aux projets déjà soutenus par la Fondation), semblent relativement ouvertes dans les faits. Principalement du côté francophone, où les académiesgénèrent un faible taux de participation.