#Chiffres
Flandre : les listes d’attente grandissent aussi pour les agences immobilières sociales
En Flandre aussi, le secteur des agences immobilières sociales (AIS) est en pleine croissance, même si les « sociale verhuurkantoren » restent encore marginales parrapport aux sociétés classiques de logement social. Leur offre se monte aujourd’hui à 3.500 logements, mais la demande augmente, elle aussi, en proportion : 7.500 familles sontdésormais sur leurs listes d’attente. Et en l’absence d’un véritable système organisé d’allocations logement, les AIS flamandes ont de plus en plus de mal àproposer des logements à leur public cible : les plus démunis.
Flandre : Les sans-logis sont de plus en plus souvent des femmes immigrées
Selon des chiffres publiés par le Vlaams Steunpunt Algemeen Welzijnswerk (VSAW), en Flandre, plus d’un sans-logis sur quatre est désormais un immigré. Ce chiffrereprésente un triplement en vingt ans, et presque un doublement en deux ans. Parmi ces SDF, un grand nombre de femmes, et même de jeunes filles : elles représententdésormais un tiers de la population des sans-abri; 11 % d’entre elles ont « cherché un certain temps » avant de réussir à être accueillies et 6% d’entre elles ontmême vécu quelque temps dans la rue, une situation impensable il y a encore quelques années.
Pénurie d'enseignants : une pénurie de « main-d’œuvre » pas si différente des autres
Les cinq dernières années ont été marquées par l’apparition, dans les politiques d’emploi, des « pénuries de main-d’œuvre» telles que les déplorent nombre de fédérations patronales sectorielles. En Communauté française, c’est le dossier des « pénuries de profs» qui a mobilisé pas mal d’énergie des ministres de l’Enseignement pendant la même période. Le point sur un dossier épineux… qui n’apas a priori sa place dans Alter Échos ? C’est sans compter sur le fait que les solutions envisagées insistent sur des questions comme l’identité professionnelle, lessalaires et la « qualité de l’emploi » en général, mettant ainsi le projecteur sur l’employeur plutôt que sur les demandeurs d’emploi. Unelecture de situation qui pourrait aussi bien s’appliquer à d’autres métiers : en tout cas ceux d’éducateur, d’infirmière, d’aide familiale,mais aussi – au moins en partie – ceux de soudeur, de secrétaire, etc.
Pénurie d’enseignants : une pénurie de « main-d’œuvre » pas si différente des autres
Les cinq dernières années ont été marquées par l’apparition, dans les politiques d’emploi, des « pénuries de main-d’œuvre» telles que les déplorent nombre de fédérations patronales sectorielles. En Communauté française, c’est le dossier des « pénuries de profs» qui a mobilisé pas mal d’énergie des ministres de l’Enseignement pendant la même période. Le point sur un dossier épineux… qui n’apas a priori sa place dans Alter Échos ? C’est sans compter sur le fait que les solutions envisagées insistent sur des questions comme l’identité professionnelle, lessalaires et la « qualité de l’emploi » en général, mettant ainsi le projecteur sur l’employeur plutôt que sur les demandeurs d’emploi. Unelecture de situation qui pourrait aussi bien s’appliquer à d’autres métiers : en tout cas ceux d’éducateur, d’infirmière, d’aide familiale,mais aussi – au moins en partie – ceux de soudeur, de secrétaire, etc.
Rosetta : des chiffres en attendant une évaluation
Le 31 mars étaient présentés à la presse les résultats d’une étude commandée par l’administration fédérale aux économistes del’Université de Liège1. On n’y apprend que très peu de choses au vu des analyses qui étaient déjà sur la place publique, et on y confirmeque le plan ne touche pas sa cible autant qu’annoncé à son lancement.
Lutte Solidarité Travail, coopérative du bâtiment et entreprise d’insertion, fête ses 20 ans
« Réinsérer les plus pauvres par un travail et une véritable activité économique », c’est l’un des objectifs de l’association LST1qui a mis sur pied en 1983 une coopérative à responsabilité limitée dans le secteur du bâtiment pour permettre à des personnes exclues du marché dutravail d’apprendre ou de réapprendre un métier, et ainsi de retrouver un emploi et un statut de travailleur.
Internet et inégalités : une radiographie de la fracture numérique
Selon les derniers sondages disponibles à l’automne 2002, il y avait en Belgique 1,32 million de particuliers et 236 000 entreprises connectées à Internet, ce quicorrespond à environ 3,2 millions d’utilisateurs d’Internet, soit un habitant sur trois. À la lueur de ces chiffres, apparemment encourageants, ce qu’on appelle la« fracture numérique », à savoir cette nouvelle forme d’exclusion qu’engendrerait le développement d’Internet en alourdissant le passif desinégalités sociales, ne serait-elle qu’un épouvantail ?
Flandre : Parcours d’intégration dépourvu de moyens
Alors que du côté francophone, fin août, un premier texte organisant un parcours d’intégration pour les primo-arrivants a vu le jour (sous la plume desdéputés bruxellois MR Françoise Schepmans et Serge de Paroul), au nord du pays, c’est dès le 1er octobre que le nouveau décret sur l’intégrationrentrera en vigueur. Ce décret prévoit que chaque primo-arrivant en Flandre devra désormais suivre un parcours type d’intégration : il y a donc dans lalégislation flamande un caractère obligatoire qui n’est pas prévu dans la proposition faite à la Cocof.1
Le Crioc s’intéresse à l’argent des jeunes… Dexia aussi
Le site du Crioc1 (Centre de recherche et d’information des organisations de consommateurs : www.crioc.be) présente une nouvelle étude intitulée : « Jeunes etargent : recommandations du Crioc aux parents et aux pouvoirs publics ». Elle constitue le résultat de 1035 interviews quantitatives réalisées auprès de jeunes et deparents au printemps 2003.
30 % des indépendants sous le seuil de pauvreté : résultats et débats
Le 25 septembre, Johan Lambrecht et ellen Beens, respectivement professeur et chercheuse à la Katholieke Universiteit Brussel (KUB)1 organisaient un colloque autour des résultats deleur étude sur la pauvreté des indépendants.
Enquête INS : certains résidents permanents sont satisfaits de leur environnement
Le 24 septembre, l’Institut national de statistique (INS)1 a livré ses conclusions sur le jugement porté par le Belge concernant ses conditions de logement. Il tire celles-cides résultats de l’enquête socio-économique générale menée en octobre 2001. L’analyse porte sur quatre points ayant trait àl’environnement du logement : l’aspect des bâtiments dans le voisinage, la propreté, la qualité de l’air et la tranquillité. « À chacun deces points de vue, les habitants de la Belgique germanophone se montrent le plus satisfaits, suivis par les Flamands et les Wallons, explique-t-on à l’INS. Les habitants de laRégion de Bruxelles-Capitale sont en règle générale les moins enthousiastes. Ce sont surtout les aspects de tranquillité et de qualité de l’air quis’y révèlent problématiques. Des ménages bruxellois, 35 % sont en proie au bruit et aux nuisances sonores, tandis que 30 % donnent une note insuffisante en ce quiconcerne la qualité de l’air. »
Texto : la note « Big Brother » de la Conférence nationale pour l’emploi
Au début de la dernière semaine des travaux de la Conférence nationale pour l’emploi, le gouvernement remettait aux participants une série de notes de travailreprenant ses propositions et certains résultats des travaux y relatifs, notamment les points d’accord ou de désaccord des régions, voire leurs contre-propositions. Une deces notes a défrayé la chronique (surtout les points 2.3 et 3.3). Surnommée note « Big Brother », discutée entre fédéral et entitésfédérées (pas encore à ce moment-là avec les partenaires sociaux), défendue par la Flandre et le fédéral, dénoncée par laFédération des CPAS wallons, la Ligue des droits de l’homme et d’autres, elle concerne le contrôle de la disponibilité des chômeurs.