#chômage
Le plan Job Tonic lancé à La Louvière
Avec plus de 23,5 % de chômage, la ville de La Louvière parvient difficilement à subvenir aux besoins d’emploi des jeunes de la cité. Parmi ses 8115 demandeurs d’emploisrecensés, la moitié ont à peine 25 ans. Le ministre wallon de l’Emploi, Jean-Claude Marcourt a lancé un projet pilote, dans divers quartiers de villes wallonnes. Objectif: y mettre 20 jeunes à l’emploi à la fin de l’année. Condition : être âgé de 18 à 25 ans.
Allocation de garantie de revenus : encourager le travail. Au détriment des chômeurs ?
Lors du Conseil des ministres extraordinaire de Petit-Leez (janvier 2004), le même qui avait décidé du « Plan d’accompagnement et de suivi des chômeurs », legouvernement violet s’était mis d’accord sur une modification de l’allocation de garantie de revenus (AGR) destinée à soutenir les travailleurs à temps partiel.Entrée en vigueur au 1er juillet 2005, elle fait l’objet d’une évaluation très négative par la FGTB, qui en dénonce notamment les effets anti-femmes.Constituant une grande majorité des travailleurs à temps partiel, elles sont en effet les premières « bénéficiaires » de la mesure.
Allongement des Plans formation insertion : une bonne aubaine ?
Le 26 avril se tenait une réunion conjointe des exécutifs de la Région wallonne et de la Communauté française. Consacrée principalement àl’emploi et à la formation professionnelle (en particulier des jeunes), elle a accouché de très nombreuses mesures (voir la rubrique télex de l’AlterÉchos n°228, »Accès des jeunes à l’emploi »1). L’une d’entre elles, l’allongement de la durée maximale des PFI (Plan FormationInsertion) a suscité une vive opposition des jeunes de la CSC et de la FGTB.
Le PAS : un échec ? Témoignages de jeunes demandeurs d’emploi
Le PAS vu par trois jeunes chômeurs bruxellois diplômés. Témoignages…
Le Quiz : Métamorphoses de la question sociale
Quiz proposé par Abraham Franssen et Edgar Szoc
L'Europe sociale, au-delà des incantations
Interview de Philippe Pochet, politologue spécialiste du dialogue social, des politiques sociales et des questions de l’emploi est professeur à l’UCL et directeur del’Observatoire social européen.
Interview de Jean-François Gerkens, accompagnateur syndical
L’activation active-t-elle ? Un début d’ébauche de réponse…
Le Plan d’accompagnement et de suivi des chômeurs (PAS) a été mis en place en juillet 2004, avec deux volets théoriquement distincts : un voletd’accompagnement assuré par les services régionaux de l’Emploi (Forem, Orbem et VDAB), et un volet de contrôle – appelé Activation du comportement derecherche d’emploi – confié à l’Onem et ses facilitateurs. En près de trois ans, il n’avait toujours fait l’objet d’aucune évaluationscientifique quant à ses effets. Un manque désormais partiellement comblé par trois chercheurs de l’Ires (Institut de recherches économiques et sociales de l’UCL).Bart Cockx, Muriel Dejemeppe et Bruno Van der Linden consacrent en effet à cette question la 49e livraison de la revue Regards économiques1. En attendant,peut-être, l’évaluation commandée par le ministre de l’Emploi, Peter Vanvelthoven (Sp.a), annoncée pour le second semestre de cette année…
Faciliter l’accès des allocataires sociaux au statut d’indépendant : une proposition de Benoît Drèze
Le député fédéral CDH Benoît Drèze vient de déposer une proposition de loi visant à faciliter la transition du statut de chômeur ou debénéficiaire du revenu d’intégration sociale (RIS) à celui d’indépendant. S’inspirant de dispositifs existant à l’étranger,elle vise à garantir un minimum de revenus à l’indépendant pendant les douze premiers mois de son activité. En atténuant le choc lié au changement destatut, elle vise à développer cette autre forme d’activation qu’est l’autocréation d’emploi.
Au féminin précaire : la rupture amoureuse comme révélateur
À la veille de la journée de la femme de ce 11 novembre, Vie féminine a présenté les résultats d’une étude sociologique1réalisée au départ du témoignage de femmes issues de différents horizons, une étude intitulée « Au féminin précaire ». Des femmescoincées entre des politiques sociales de plus en plus restrictives et des salaires si bas qu’ils ne permettent pas de vivre dignement. Des femmes qui découvrent brutalement leurpauvreté après une séparation. Des femmes qui mettent leur travail entre parenthèses pour s’occuper des enfants et se retrouvent plus tard avec une pensionminuscule. Des femmes pour qui, se loger décemment, se soigner, se cultiver sont des désirs hors de portée. Des femmes qui vivent sur le fil, redoutant le grain de sable quipourrait les faire basculer dans la pauvreté.
Femmes et précarité sur le marché du travail : encore du chemin à parcourir…
De plus en plus de travailleurs sont précarisés. Salaires faibles, peu ou pas de formation continue, horaires difficiles, temps partiel plus ou moins volontaire… sont desindicateurs de cette précarisation. Il semble que pour certaines femmes, en particulier celles qui sont moins bien formées, la situation sur le marché du travail est plusdifficile encore. Alors que le monde politique met de plus en plus l’accent sur les politiques de formation, on observe des différences et/ou des discriminations en défaveur des femmesnon pas en matière de participation à des activités de formation mais bien en termes de modalités, d’intensité ou de motivation des formations. Ce sont làles principales conclusions tirées par l’Institut du développement durable1 dans une étude qu’il vient de diffuser, intitulée : » Femmes etprécarité sur le marché du travail « 2.
« Faire ville(s) » : pour une nouvelle approche urbaine
Le 23 juin, le centre de recherches urbaines de la VUB Cosmopolis1 organisait une journée d’étude sur le thème « Faire ville(s)». Cette rencontremultilingue visait non pas à présenter des résultats de recherche sur la Cité, mais des trajectoires et des recherches en cours. Deux d’entre elles ont retenu notreattention.