#chômage
« Politiques d’emploi et parcours d’insertion » : séminaire Fopès à Louvain-la-Neuve
La chaire Max Bastin (Fopès-UCL)1 présentait ce 31 janvier à Louvain-la-Neuve son 4e séminaire sur les nouvelles figures de la question socialeintitulé : « Politiques d’emploi et parcours d’insertion : et si on parlait des processus individuels et sociaux ? », les conclusions d’une recherche de Donatienne Desmette dans lecadre du Cerisis-UCL.
Revenu d’intégration sociale : mise en pratique à Charleroi
Dans sa note de politique générale 2003, le CPAS de Charleroi1 présente les premiers résultats de l’application sur le terrain de la loi sur le droitau revenu d’intégration sociale, entrée en vigueur le 1er octobre 2002. Loin d’en tirer des conclusions hâtives, les responsables du CPASpréfèrent rester circonspects. Ils dressent toutefois certains constats.
Bébé Bus Basse-Sambre… une halte-garderie mobile
Le Groupe d’animation de la Basse-Sambre, le GABS1, service régional indépendant d’éducation permanente et organisme d’insertionsocioprofessionnelle, a inauguré, ce lundi 17 mars, la première halte-garderie itinérante pour les enfants de 0 à 3 ans en Communauté française, et àvrai dire, en Belgique. Les activités de Bébé Bus démarreront le 24 mars prochain. Le concept existe dans le nord de la France, sur le plateau Picard, et y fait un tabac.Une expérience pilote qui mobilise les communes de Jemeppe-sur-Sambre, Sambreville et Sombreffe et vivifie une sous-région marquée par un chômage important et endéficit d’offres de formation, surtout pour les femmes. Des communes qui s’impliquent par la mise à disposition de locaux inoccupés aménagés pouraccueillir quinze enfants au maximum, et agréés par l’ONE, un apport financier au prorata de la participation financière des parents, la présence des échevinsde la petite enfance au sein du Comité d’accompagnement qui suit de près le projet. Des communes qui pourront défendre le projet de manière conjointe auprèsdes pouvoirs publics afin de le pérenniser, fin octobre 2003, espère Claudio Pescarollo, directeur du GABS. Un projet qui aura nécessité pour son lancement un budget de161 131 euros (6 500 000 FB) et produit, au total, la création de six emplois, à durée déterminée pour le moment (deux puéricultrices, deuxéducatrices, une animatrice à mi-temps, et une coordinatrice à mi-temps). Le projet Bébé Bus est porté par le Fonds expérimental « Services deproximité » géré par la Fondation Roi Baudouin (FRB). Une première enveloppe de 49 578 d’euros (2 000 000 FB) a permis de faire une étude defaisabilité et d’engager deux personnes. Une enquête menée auprès de deux cent cinquante personnes a permis de répondre par l’affirmative à laquestion : « L’idée d’une halte d’accueil itinérante vous semble-t-elle intéressante ? »
L’EFT " 1001 choses à faire " fête ses 20 ans
L’entreprise de formation par le travail (EFT) liégeoise » 1001 choses à faire « 1 a entamé ses activités en 1983, dans l’objectif de former etinitier les jeunes aux métiers du bâtiment (maçonnerie, menuiserie, carrelage…) Le président, Benoît Drèze, note qu’à l’époque, » le chômage est passé de quelque 100.000 à 500.000 unités, touchant de plein fouet les jeunes non qualifiés « . On n’a pas tous les jours 20 ans… Lebilan de cet anniversaire? L’EFT vise un public âgé de 18 à 30 ans, doté au maximum d’un diplôme de l’enseignement primaire. Aujourd’hui, 62%des stagiaires sont belges et 38% étrangers. À l’entrée, 37% ne disposent d’aucune ressource (sont à charge ou passent à travers les mailles del’administration), 26% bénéficient du revenu d’intégration, 22% sont en stage d’attente et 15% chômeurs indemnisés. En 20 ans, plus de 700 jeunesont été formés, dont 60% ont trouvé du travail ou ont entrepris une formation plus pointue : » Un bilan positif, note Benoît Drèze, car la moyenne du secteurest de 42% « . Après la formation, les stagiaires bénéficient d’un suivi de 6 mois.
Dow Jane : des outils d’animation pour mobiliser et former à la démocratie paritaire
Sur une affiche à Londres, deux enfants, une fille et un garçon, avec ce texte : « Donnez-lui moins d’argent de poche (à la fille), vous l’éduquerezaux réalités professionnelles », rapporte Brigitte Grésy, responsable du Service des Droits des Femmes et de l’Égalité au ministèredélégué à la Parité et à l’Égalité professionnelle français. C’est le nœud de la question traitée par leréseau Flora1, l’OISP « Retravailler Liège » 2 et leurs partenaires français et italiens, dans le cadre du 5e programme communautaireÉgalité des Chances entre les femmes et les hommes et qui répond au doux nom de « Dow Jane ». Les associations participantes ont mené une réflexion surles représentations sexuées des valeurs du travail et de l’argent. En quinze mois, elles ont mutualisé, testé et imaginé des outils pour aborder cesthèmes avec des personnes en recherche d’insertion socioprofessionnelle, des travailleurs/euses et des syndicalistes. Une collaboration concrétisée par une malletted’outils3.
Regards sur le travail, sa privation et son refus
Les 5es rencontres du « P’tit Ciné »1 consacrées aux « Regards sur le travail » ont notamment été l’occasion deprojections de documentaires et de débats sur le travail et la situation de ceux qui, par défaut ou par choix, vivent sans emploi.
Une évaluation, un décret et un guide pour les entreprises d’insertion wallonnes
« Grâce à l’insertion par l’économique, synonyme de rupture par rapport à une logique d’assistance, les entreprises d’insertion (EI)permettent à des personnes ayant eu “moins de chance” de trouver une place dans la société. Elles sont donc porteuses de cohésion sociale. En outre, les EIœuvrent dans le cadre de l’économie sociale marchande, garante d’un fonctionnement économique différent, porteur de valeurs : service et travail avant capital etprofit; finalité sociale, développement durable, responsabilité, solidarité, émancipation ». Marie Arena1, ministre régionale wallonne del’Emploi, commente de la sorte sa volonté de revoir le décret EI et la mission d’évaluation et de prospective qu’elle a confiée l’an passé auxagences-conseil Crédal2 et Fébécoop3.
L’EFT » 1001 choses à faire » fête ses 20 ans
L’entreprise de formation par le travail (EFT) liégeoise » 1001 choses à faire « 1 a entamé ses activités en 1983, dans l’objectif de former etinitier les jeunes aux métiers du bâtiment (maçonnerie, menuiserie, carrelage…) Le président, Benoît Drèze, note qu’à l’époque, » le chômage est passé de quelque 100.000 à 500.000 unités, touchant de plein fouet les jeunes non qualifiés « . On n’a pas tous les jours 20 ans… Lebilan de cet anniversaire? L’EFT vise un public âgé de 18 à 30 ans, doté au maximum d’un diplôme de l’enseignement primaire. Aujourd’hui, 62%des stagiaires sont belges et 38% étrangers. À l’entrée, 37% ne disposent d’aucune ressource (sont à charge ou passent à travers les mailles del’administration), 26% bénéficient du revenu d’intégration, 22% sont en stage d’attente et 15% chômeurs indemnisés. En 20 ans, plus de 700 jeunesont été formés, dont 60% ont trouvé du travail ou ont entrepris une formation plus pointue : » Un bilan positif, note Benoît Drèze, car la moyenne du secteurest de 42% « . Après la formation, les stagiaires bénéficient d’un suivi de 6 mois.
Rosetta : des chiffres en attendant une évaluation
Le 31 mars étaient présentés à la presse les résultats d’une étude commandée par l’administration fédérale aux économistes del’Université de Liège1. On n’y apprend que très peu de choses au vu des analyses qui étaient déjà sur la place publique, et on y confirmeque le plan ne touche pas sa cible autant qu’annoncé à son lancement.
Fonds de participation : le prêt solidaire évolue
Après un an de prêt solidaire au sein du Fonds de participation et 45 dossiers approuvés, le dispositif a subi des changements importants : le montant maximum empruntable aaugmenté à 12.000 euros, la caution obligatoire est supprimée, les conditions de couplage avec d’autres prêts sont redéfinies et le réseau de structureslocales d’appui est élargi. Les piliers de base restent inchangés : un microcrédit et un accompagnement pour des personnes qui veulent lancer une petite activitééconomique mais qui n’ont pas d’accès au crédit bancaire.
L’agenda social européen à mi-parcours
Les 19 et 20 mars, la Commission européenne a convié l’ensemble des acteurs de la politique sociale européenne à apporter leur contribution àl’évaluation de la mise en œuvre de l’Agenda de la politique sociale lors d’une conférence à Bruxelles1. Avec en toile de fond de cetévénement, le troisième rapport d’avancement de l’agenda 2000 présenté par la Commission en février. Un document dans lequel elle reprochait enparticulier aux États membres de ne pas s’être fixé des objectifs nationaux en matière d’emploi. Une lacune qui risque de ralentir les progrès vers laréalisation des objectifs de Lisbonne dans ce do-maine Les faiblesses du marché du travail en Europe restent pourtant bien réelles. Selon les dernières donnéesdisponibles sur les revenus, 15% de la population de l’Union européenne sont exposés au risque de pauvreté, et 9% sont menacés en permanence de pauvreté. Dans sonrapport, la Commission indiquait que si les indemnités avaient été exclues des calculs, ce seraient 40% de la population de l’UE qui auraient été menacés depauvreté.
Discriminations à l’embauche : l’Orbem ouvre un guichet de plaintes
Il ne fait plus de doute aujourd’hui que derrière le haut taux de chômage de la capitale, il y a souvent une raison insidieuse, même si elle est loin d’être laseule : la discrimination à l’embauche ! Jusqu’à présent, on parlait de discrimination ethnique mais depuis la loi du 25 février, le phénomène dediscrimination est étendu à d’autres critères. On parle dorénavant de discrimination directe lorsqu’une différence de traitement non objective estdirectement fondée sur le sexe, une prétendue race, la couleur, l’ascendance, l’origine nationale ou ethnique, l’orientation sexuelle, l’état civil, lanaissance, la fortune, l’âge, la conviction religieuse ou philosophique, l’état de santé actuel ou futur, un handicap ou une caractéristique physique.