#chômage
L’agenda social européen à mi-parcours
Les 19 et 20 mars, la Commission européenne a convié l’ensemble des acteurs de la politique sociale européenne à apporter leur contribution àl’évaluation de la mise en œuvre de l’Agenda de la politique sociale lors d’une conférence à Bruxelles1. Avec en toile de fond de cetévénement, le troisième rapport d’avancement de l’agenda 2000 présenté par la Commission en février. Un document dans lequel elle reprochait enparticulier aux États membres de ne pas s’être fixé des objectifs nationaux en matière d’emploi. Une lacune qui risque de ralentir les progrès vers laréalisation des objectifs de Lisbonne dans ce do-maine Les faiblesses du marché du travail en Europe restent pourtant bien réelles. Selon les dernières donnéesdisponibles sur les revenus, 15% de la population de l’Union européenne sont exposés au risque de pauvreté, et 9% sont menacés en permanence de pauvreté. Dans sonrapport, la Commission indiquait que si les indemnités avaient été exclues des calculs, ce seraient 40% de la population de l’UE qui auraient été menacés depauvreté.
Discriminations à l’embauche : l’Orbem ouvre un guichet de plaintes
Il ne fait plus de doute aujourd’hui que derrière le haut taux de chômage de la capitale, il y a souvent une raison insidieuse, même si elle est loin d’être laseule : la discrimination à l’embauche ! Jusqu’à présent, on parlait de discrimination ethnique mais depuis la loi du 25 février, le phénomène dediscrimination est étendu à d’autres critères. On parle dorénavant de discrimination directe lorsqu’une différence de traitement non objective estdirectement fondée sur le sexe, une prétendue race, la couleur, l’ascendance, l’origine nationale ou ethnique, l’orientation sexuelle, l’état civil, lanaissance, la fortune, l’âge, la conviction religieuse ou philosophique, l’état de santé actuel ou futur, un handicap ou une caractéristique physique.
Un avant-projet de décret pour l’emploi dans le socioculturel
Un avant-projet de décret relatif à l’emploi dans le secteur socioculturel a été approuvé, en deuxième lecture, à la réunion dugouvernement de la Communauté française du 30 avril 2003. Présenté par le ministre en charge de la Culture, Rudy Demotte (PS)1, ce texte constitue l’undes points de l’accord du non-marchand conclu en juin 2000.
Les missions locales bruxelloises entament une démarche d’introspection
Le 5 juin, la Febisp1, la Fédération bruxelloise de l’insertion socioprofessionnelle, réunissait les neuf missions locales bruxelloises et leurs travailleurs pour unséminaire sur leur rôle dans une « stratégie urbaine pour l’emploi et l’économie sociale ».
Sanctions et activation au menu du rapport 2002 de l’Onem
L’Onem1 a sorti début avril son nouveau rapport d’activités, discrètement, sans conférence de presse, « pour cause de campagne électorale», nous dit-on. Parmi les informations dont il fourmille, relevons deux tendances qui se confirment : la multiplication des sanctions et l’essor continu des mesures d’allocation dechômage.
Sowecsom : « Des objectifs économiques et sociaux peuvent être poursuivis ensemble »
Le 9 juillet, la Sowecsom (Société wallonne d’économie sociale marchande)1 publiait son nouveau rapport d’activités. À ce jour, elle aaccordé du financement à 48 entreprises pour un montant de 8,6 millions d’euros au moyen de prêts, de participations au capital et de garanties. Quelques 600 emplois ontété crés par ces 48 entreprises.
Accord de gouvernement, version finale
C’est le 8 juillet que les partis libéraux et socialistes ont clôturé la négociation de l’accord de gouvernement Verhofstadt II1.
La France sort son « plan Marshall » pour le logement social
En juillet, l’Assemblée nationale et le Sénat français ont voté le projet de loi d’orientation et de programmation pour la ville et la rénovation urbaine,porté par Jean-Louis Borloo, ministre en charge de ces matières1. Ce dernier ambitionne de réduire la fracture sociale dans les 155 quartiers les plus endifficulté en France, au cours de la période 2004-2008. Cette loi devrait bénéficier à 4,7 millions de personnes.
Conférence pour l’emploi : c’est parti !
À l’issue de la séance d’ouverture de la conférence nationale sur l’emploi1 convoquée par le Premier ministre ce vendredi 19 septembre, onne peut encore présager du résultat de l’opération, malgré les communiqués positifs émis ce vendredi par toutes les parties en présence.À l’heure du début des travaux, passons en revue les positions des parties en présence… et de quelques autres.
Flandre : Les « petits emplois » à la une
Après l’ouverture de la Conférence nationale sur l’emploi le 19 septembre dernier, et avant l’annonce des 3 000 postes perdus chez Ford à Genk, ce sontsurtout les franges du marché de l’emploi qui ont fait débat en Flandre : il a notamment été question de l’économie sociale, du statut des volontaireset de travaux d’intérêt général.
Les allocations sociales et les salaires minimums ont augmenté sous le gouvernement arc-en-ciel
Les allocations sociales et les salaires minimums ont augmenté de façon assez importante sous le gouvernement arc-en-ciel. Ce constat, c’est l’équipe universitairedu professeur Bea Cantillon à l’Université d’Anvers1 qui l’affirme, au terme d’une étude circonstanciée.
Pas d’enveloppe budgétaire affectée à la revalorisation des APS via le plan Activa
Le statut des agents de prévention et de sécurité (APS) est en voie de revalorisation. C’est une conséquence directe du plan Activa imaginé par LauretteOnkelinx. Offrir un contrat de travail « normal » à ces chômeurs de longue durée qui, via le système Agence locale pour l’emploi, prestaient 53 heurespour le compte des communes bénéficiant d’un contrat de prévention et de sécurité.