#chômage
Proxemia : une nouvelle SCFS dans le domaine du nettoyage à domicile
L’arrivée des titres-services suscite la création d’entreprises. C’est dans ce contexte qu’a vu le jour, à Chapelle-lez-Herlaimont, unecoopérative de services à finalité sociale. Créée le 16 juin dernier, lancée le 1er juillet, « Proxemia » se veut le chaînon manquant dansla cohésion sociale chapelloise, le prolongement du Plan social intégré mis en œuvre en 1998. Et plus loin encore, s’inscrit dans une réflexion menéedepuis 1995, contre l’exclusion sociale et pour l’insertion professionnelle par diverses structures associatives locales telles que la maison de l’emploi, l’agence locale pourl’emploi, l’agence de développement local, le CPAS ou l’asbl Symbiose1.
« Peuple et culture » réaffirme en colloque la pertinence de l’éducation populaire
Ces 5 et 6 décembre, l’association d’éducation populaire Peuple et culture Wallonie/Bruxelles (PEC/WB) conviait quelques dizaines de travailleurs, militantsd’associations et de chercheurs à témoigner et à réfléchir sur l’actualité des pratiques d’éducation permanente que constituel’« éduc’pop ». Sous la question « L’éducation populaire, un concept dépassé ? », interventions, ateliers d’échangede pratiques et débats thématiques se sont succédé. Parcours transversal.
Les agences immobilières sociales bruxelloises se fédèrent
Les agences immobilières sociales (AIS) se développent depuis quelques années à Bruxelles. Elles sont aujourd’hui au nombre de 17 et gèrent un parc deprès de 1000 logements alors qu’en 1999, elles n’en géraient encore que 150. Elles ont décidé de se constituer en fédération1 afin de mieux sefaire connaître auprès des propriétaires et de mieux développer leurs activités.
Territoire de Seraing : Optim@ déménage pour mieux poursuivre son travail de lutte contre l’exclusion
Le 27 mai dernier, l’asbl Optim@ inaugurait ses nouveaux locaux à proximité de l’hôtel de ville de Seraing1. Un événement à inscriredans un contexte doublement particulier. D’une part, la fin d’une législature. Un élément important pour les gestionnaires de l’association, engagée dansune action sociale et médicale, quand on sait que ses sources de financement à titre d’expérience pilote proviennent en partie de la Région wallonne et de laCommunauté française. D’autre part, le désengagement programmé du sidérurgiste Arcelor qui place les acteurs politiques, économiques et sociaux deSeraing, et en particulier Optim@, devant le défi d’une reconversion « colossale », comme l’a qualifiée le bourgmestre Guy Mathot.
Panel belge des ménages : deux exemples
Ce 25 novembre, une conférence était conjointement organisée par l’Université de Liège, les services de la Politique scientifique fédérale etl’Universiteit Antwerpen à l’occasion des 11 ans du Panel belge des ménages (PSBH). Largement relayé par la presse à cette occasion, le panel n’est pasune recherche à proprement parler, mais plutôt un ensemble de données de différents domaines (santé, emploi, etc.) recueillie auprès d’unéchantillon d’individus qui sont ensuite réinterrogés chaque année (les vagues). À cette occasion également, un ouvrage reprenant différentesexploitations des données a été publié2.
Flandre : le VDAB choisit la facilité
Le VDAB1, équivalent flamand du Forem et de l’Orbem, s’occupe en priorité de ceux qui ont le plus de chances de pouvoir rapidement retrouver un emploi. C’est ce quiressort d’une étude du Hoger Instituut voor Arbeid (Hiva)2, réalisée en 2003 dans six bureaux locaux de l’organisme flamand. Quatre cents consultants du VDAB ontété interrogés par écrit tandis que des centaines de demandeurs d’emploi l’étaient par téléphone. Pour évoquer le sortréservé à ceux parmi les chômeurs qui constituent des cas difficiles, l’enquête de l’Hiva n’hésite pas à parler de « parcage deschômeurs ».
Le rapport Kok renforce l'orientation libérale de Lisbonne
Le dernier sommet des chefs d’État européens qui s’est tenu à Bruxelles les 4 et 5 novembre dernier a été l’occasion pour les dirigeants des 25de se pencher sur le rapport du Groupe de haut niveau présidé par Wim Kok (ancien premier ministre social-démocrate des Pays-Bas)1. C’est notamment sur la basede ce document que la stratégie de Lisbonne (2000) sera révisée à mi-parcours au Conseil du printemps 2005. La stratégie qui doit faire émerger dansl’Union, « l’économie de la connaissance la plus compétitive du monde » d’ici 2010, ne remplira pas, selon divers rapports (et notamment celui sur «Éducation et formation 2010 »2), les objectifs qu’elle s’est fixés. Face à l’échec qui se profile, le rapport Kok entend recentrer lesobjectifs de Lisbonne sur la compétitivité et esquisse quelques moyens pour contraindre les États récalcitrants aux vues de la Commission. Il n’évoque quefort peu les questions d’éducation et de formation ; alors que les groupes de travail d’experts poursuivent leur réflexion. Celle-ci alimentera les discussions du sommet deMaastricht en décembre notamment pour ce qui concerne l’enseignement et la formation professionnels. Sur ce plan, une instance telle qu’Eunec (le réseau européen desConseils de l’éducation)3 tente de se poser en interlocuteur critique et représentatif, en produisant des recommandations qui introduisent des dimensions plus socialesque le seul souci de la compétitivité des entreprises. Le 27 octobre dernier, Eunec a ainsi travaillé à Bruxelles sur la « transparence des qualifications ».Explication des enjeux.
Revendications du non-marchand : des nouvelles du front
Comme il est de tradition parmi les acteurs socio-économiques aux renouvellements de législature, les employeurs du non marchand avaient formulé leurs cahiers de revendicationà l’aube des élections de juin dernier. Quelques déclarations de gouvernements plus tard, quels sont leurs premiers commentaires à propos des orientations en trainde se dessiner au sein des nouveaux cabinets ministériels ? Quelques fragments à chaud en provenance du secteur socio-culturel.
Formation pour adultes : Comment s’adapter aux nouveaux publics ?
Ce 27 août, le CUNIC (Centre universitaire de Charleroi)1 clôturait sa 9e Université d’été des formateurs d’adultes. Durant lamatinée, les orateurs ont démontré à quel point était difficile la « prise en compte des caractéristiques du public en formation et du climatd’apprentissage ». Coup d’oeil sur des enjeux similaires à ceux rencontrés dans l’enseignement. Les publics et enjeux ont changé, et l’employabilité a supplanté lapromotion sociale.
Un belge sur 4 paie en retard
Un Belge sur quatre ne peut payer ses factures à temps, c’est le constat qui ressort d’une enquête menée par Trendbox1, à la demande de la société IntrumJusticia2, leader du marché européen et belge du recouvrement de créances3. Un échantillon de 500 personnes, âgées de 16 ans et plus, a étésoumis à un sondage téléphonique assisté par ordinateur, du 18 au 24 juin 2004. En haut de la pile, les frais de médecin et de dentiste, le crédithypothécaire et le téléphone fixe ; en dessous, les amendes de circulation, l’apurement du compte de la carte de crédit et le téléphone mobile.