#cinéma
Valoriser la réussite plutôt que l’échec : « L'École en questions »
Débattre des enjeux de l’école d’aujourd’hui, loin des experts, dans le cadre de rencontres citoyennes, c’est le pari de la plate-forme contre l’échec scolaire etde la campagne « L’École en questions ».
Bâtir un mur, pour ouvrir des brèches et lancer des ponts
Spécialisée dans le domaine des arts de la scène, l’asbl Isolat1 a décidé de fêter les 20 ans de la chute du mur de Berlin en jetant desponts entre les différents acteurs de la société civile namuroise.
Le local : la bonne échelle pour rendre possible un autre monde ?
Le mouvement altermondialiste ne se (dé)structure pas qu’à l’échelle nationale. Des initiatives en sens divers se déploient ou, au contraire, se contractent, au niveaulocal.
35 jeunes d'AMO, réalisateurs, monteurs et acteurs de citoyenneté
Avec ou sans sel est un court métrage réalisé au retour d’un voyage à Auschwitz, « par des jeunes, pour des jeunes » comme le soulignent lesservices d’aide en milieu ouvert (AMO) qui l’ont encadré. L’œuvre et la démarche qui y a mené s’éloignent des commémorations plus habituellesou d’un certain pathos, ou encore d’un discours formel, pour entrer dans un véritable travail de citoyenneté. Le film se fait révélateur des traits que desjeunes se donnent à eux-mêmes.
Midi-débat sur l’éducation permanente
Au travers de ses colonnes, Alter Echos a jusqu’ici relayé les étapes de l’émergence du décret « éducation permanente » relifté. Unehistoire chahutée, discutée, dès ses premiers pas en 2003. Aujourd’hui, l’Agence Alter, dont cette publication est une production, est tout nouvellement reconnue dansce secteur. Si, en la matière, une des missions reste la récolte d’avis et d’informations sur le décret, et sur sa mise en application, les énergies vont aussià susciter le débat, la rencontre. Ce 20 mars, veille de printemps, était une première, avec l’organisation d’un midi-débat au rythme de «Éducation permanente : des pommes et des poires ? Ou tous des scoubidou-ou-s ? ». Il devrait y en avoir d’autres. Aux thèmes plus précis sans doute, à partirde pratiques peut-être.
Virages et revirements de la directive «Bolkestein»
Depuis bientôt deux ans, la directive dite « Bolkestein », visant à libéraliser les services dans l’Union européenne anime le débateuropéen. À l’initiative de l’ancien commissaire en charge du Marché intérieur, le Néerlandais Fritz Bolkestein, la Commission européenne aadopté la proposition en janvier 2004. Elle l’a soumise au vote des États membres. Le Parlement européen, qui « codécide » avec le Conseil des ministres,doit d’abord se prononcer. Dans l’intervalle, la proposition a été accusée d’inciter au « dumping social » et au démantèlement desservices publics. Elle devait être « remise à plat ». Ensuite, elle a été jugée en partie responsable du rejet de la Constitution européenne enFrance et aux Pays-Bas. Aujourd’hui, elle divise toujours les États, le Parlement européen et les directions générales de la Commission. Pourtant, sur fond de crisede l’Union, elle a été à peine modifiée par le vote-test du 22 novembre en commission Marché intérieur au Parlement. Prochaine échéance :janvier 2006, en session plénière à Strasbourg. Récit d’un texte-clé qui incarne à lui seul beaucoup des tensions que vivent les instanceseuropéennes ces derniers temps.
Une académie des métiers du cinéma en Hainaut
Le Hainaut voit l’avenir à travers l’objectif d’une caméra. Il se tourne vers l’essence même du 7e art, en jetant les prémissesd’un centre de formation aux métiers du cinéma. Une série d’éléments convergents sont intervenus dans la mise sur pied d’une telle initiative. Au-delàde la multiplication des tournages dans nos régions, il y a les projets amenés par Franco Dragone dans la région du Centre autour de la création de spectacles1et plus structurellement le développement du fonds régional d’investissement à la production cinématographique Wallimage2 et la création du Bureaud’accueil de tournage cinéma en Hainaut (Batch) mis à la disposition des réalisateurs pour les aider à trouver leurs décors3.
Festival Plein Open Air 2005 : moins bien nantis ne profitent jamais !
Le Plein Open Air (POA) 2005, huitième du nom, a renoué avec l’itinérance qui caractérisait ses six premières éditions. Avec un thèmefédérateur : la gentrification de la ville.
Droixhe : bilan positif pour les projets sociaux
Le 4 février, un bilan du Plan programme d’action sociale (PPAS) 1999-2002 dans le quartier de Droixhe, à Liège, a été tiré à la salle desfêtes. Le plan vise à soutenir les projets sociaux, renforcer les services de proximité et améliorer le partenariat public-privé : huit projets émanent duCLAJ, la Bobine, la Régie de quartier, Les Gignoux… Le PPAS a d’abord bénéficié de 650 000 euros wallons et dispose pour 2003 de 2 millions d’euros viale Fonds social européen et la Région wallonne : 11 temps pleins, un mi-temps prime et cinq emplois article 60 ont été créés. L’évaluateurJoseph Fleron note que les bénéficiaires des projets ont triplé (30 à 100 pour l’accompagnement scolaire) : « Chaque porteur de projet a atteint les objectifsprincipaux qu’il s’était fixés et la collaboration entre les associations s’est améliorée, par exemple via l’opération sur lesmédicaments menée en 2002 en partenariat entre les asbl. »
Le cinéma social décortiqué par la revue Mouvements
« Aujourd’hui, que signifie s’intéresser cinématographiquement au social ? D’un côté, le cinéma fabrique une vision du social ;au-delà des genres, la réalité sociale qu’il donne à voir répond à des standards formels, thématiques, idéologiques. De l’autre, lesocial imprègne le cinéma ; celui-ci peut en porter la trace comme pour attester des lieux où la société se détériore. C’est à cecroisement et à la mise en tension de ces deux axes que se situe notre démarche, là où l’expérience fait effraction pour laisser se déployer denouvelles possibilités, là où le social prend une forme filmique. » C’est ainsi qu’est résumée en quelques mots la démarche de la revuefrançaise Mouvements, qui s’intéresse dans son dernier numéro au cinéma social à travers un dossier intitulé « Quand la sociétéfait son cinéma ». Animée par une équipe pluraliste, par les profils tant socioprofessionnels que politiques, la revue Mouvements1 alimente depuis novembre 1998 ledébat social culturel et politique dans une perspective résolument ancrée à gauche. Elle traite de questions aussi diverses que la flexibilité du travail,l’école, les transformations à l’Est, l’expertise, la famille, l’alternative au social-libéralisme, le hip-hop, l’humanitaire, etc.
Professionnalisation dans le secteur non marchand
L’évolution de l’emploi dans le secteur non marchand est le thème d’un séminaire organisé par le Centre de sociologie du travail, de l’emploi et de laformation de l’ULB1. Plusieurs rencontres sont prévues. La première a eu lieu ce mercredi 11 juin et les questions abordées lors de cette scéanceserviront de terreau pour la suite programmée après les mois d’été. L’intitulé de cette première rencontre, « la professionnalisation :histoire d’effets pervers et nouvelles opportunités », a amené les invités chargés de dresser le cadre du débat, à s’exprimer surl’évolution dans le temps des « engagements » dans la vie associative.
Rudy Demotte sur l’éducation permanente : « éviter le repas cannibal »
L’avant-projet de décret Éducation permanente est passé au gouvernement du 13 février. Les discussions autour de ce dernier ont suscité pas mal de remous dans lesecteur et aux alentours. Les points problématiques seront traités dans le cadre des arrêtés d’application. Rudy Demotte (PS) est l’auteur de cet avant-projet.1Il répond aux questions d’Alter Échos.