#citoyen
La bataille de l’Eau Noire, le Larzac belge
Chahuts, manifestations, occupations, pétitions, sabotage… Les Couvinois ont redoublé d’inventivité pour lutter contre un projet de barrage, menaçant pour leur ville et leur vallée. Un bras de fer acharné de neuf mois dont ils sont sortis victorieux. Près de 40 ans plus tard, le réalisateur Benjamin Hennot retrace dans son documentaire La Bataille de l’Eau Noire ce fragment d’histoire resté longtemps dans les tiroirs des Couvinois. Évocation avec trois acteurs de l’époque pour qui cette lutte reste l’une des périodes les plus intenses de leur vie.
Cet article vous intéresse ? Découvrez la revue sous format papier & PDF pour 6€. Envoyez un mail à abonnement@alter.be avec pour objet «AE 409 + votre adresse »
José Bové: «Manger est un acte politique»
Dans «L’alimentation en otage», l’eurodéputé écologiste et défenseur du monde paysan José Bové et le journaliste Gilles Luneau décryptent comment une poignée de multinationales décident du contenu de notre assiette. Des nanoparticules de dioxyde de titane, potentiellement cancérigènes, se [...]
Les villes intelligentes compteront-elles sur l’humain?
Pas un jour ne passe sans que les villes ne proposent leur stratégie de «ville intelligente». Dans les faits, le concept est encore flou et les initiatives isolées. Au «tout technologique» proposé par les entreprises, certains acteurs avancent une [...]
Interdire la pub? Une idée peu commune
En mai et juin, la commission des Pouvoirs locaux, du Logement et de l’Énergie du parlement wallon a organisé un débat public sur la présence de la publicité dans les espaces publics. Lucille Lheureux, maire adjointe à Grenoble, a expliqué le cas de sa ville, vidée de toute publicité sur ses espaces publics. De quoi donner des idées, ou des sueurs froides, aux élus wallons.
Ades, un réseau citoyen
À Saint-Josse, le réseau ADES veut promouvoir des alternatives démocratiques, écologiques et sociales. À côté d’activités militantes «classiques» – débats, mobilisations –, le réseau tente de s’intégrer à son quartier en jouant la carte de la proximité.
70 ans et toutes ses dents ?
Le 28 décembre 2014, la sécurité sociale belge soufflera ses septante bougies. C’est aujourd’hui une «senior» respectable, encore bien campée sur ses cannes. Car on l’oublie parfois, mais malgré les coups de canif qui lui ont été portés, la sécu en Belgique reste un système solide. Généreux aussi si l’on regarde ce qui existe ailleurs en Europe. Pourtant, il ne faut pas non plus se voiler la face. Ces dernières années, le nombre d’exclus n’a cessé d’augmenter. La précarité gagne du terrain…
Sécurité sociale : 70 ans et toutes ses dents ?
Le 28 décembre 2014, la sécurité sociale belge soufflera ses septante bougies. C’est aujourd’hui une «senior» respectable, encore bien campée sur ses cannes. Car on l’oublie parfois, mais malgré les coups de canif qui lui ont été portés, la Sécu en Belgique reste un système solide. Généreux aussi si l’on regarde ce qui existe ailleurs en Europe. Pourtant, il ne faut pas non plus se voiler la face. Ces dernières années, le nombre d’exclus n’a cessé d’augmenter. La précarité gagne du terrain… L’édito d’Alter Echos n°405
Pablo Servigne : « Notre monde n’a jamais été aussi puissant et fragile à la fois »
«Et si notre civilisation s’effondrait?» Non, cette question n’émane pas de prédicateurs mayas ou autres nouveaux prophètes apocalyptiques. Il ne s’agit pas non plus du pitch du nouveau volet de MadMax. C’est l’hypothèse très sérieuse de Pablo Servigne, ingénieur agronome et docteur en biologie, et Raphaël Stevens, éco-conseiller, auteurs du récent ouvrage «Comment tout peut s’effondrer. Petit manuel de collapsologie à l’usage de génération présentes» ( Seuil, avril 2015). Fin du pétrole, réchauffement climatique, disparitions des espèces,… À travers une recherche rigoureuse et transversale, ce livre fait l’état d’une planète au bord d’une crise globale, qui pourrait subvenir plus tôt qu’on ne le pense. Il consacre au passage la création de la collapsologie définie comme «l’exercice transdisciplinaire de l’étude de l’effondrement de notre civilisation industrielle». Rencontre avec Pablo Servigne, un «catastrophiste» revendiqué et lucide, qui a écrit ce livre par nécessité pour les générations présentes et à venir, mais aussi «comme une psychothérapie» pour affronter avec espoir et imagination le monde à venir.
Crowdfunding, les limites du budget public
Le crowdfunding (ou financement participatif) a le vent en poupe. Ce mode de financement alternatif lève des fonds qui intéressent de plus en plus les banques ou les pouvoirs publics. Quelles sont les limites de ce mode de financement ? Le potentiel est-il illimité ? Les pouvoirs publics peuvent-ils y puiser des ressources pour leurs missions ? Les associations monnaient-elles leurs convictions sur la place publique ? Un dossier d’Alter Échos (mai 2015).
Dispositif anti-SDF à Ixelles, l’épilogue
Le 20 avril dernier, la librairie Ptyx poussait un grand cri d’indignation contre un dispositif anti-SDF installé aux abords du magasin Delhaize d’Ixelles. Un événement devait démonter ce dispositif le mercredi 29 avril à 16h. In fine, ce fut le grand magasin qui s’en chargea. Le rassemblement fut maintenu, histoire de célébrer cette petite victoire.
La délinquance des élites: vite pardonnée, vite oubliée
Du scandale Luxleaks à l’affaire Serge Kubla, on pourrait penser que les élites économiques et politiques n’échappent pas à la réprobation et à la sanction pénale. Ce n’est que très partiellement vrai. La criminalité en col blanc et la corruption politique ne sont ni perçues ni sanctionnées de la même manière que la criminalité de droit commun. Et l’indignation suscitée par la révélation de certaines « affaires » retombe vite. Pour Carla Nagels, professeure de criminologie à l’ULB et coauteure avec Pierre Lascoumes du livre « Sociologie des élites délinquantes », cela s’explique notamment par la maîtrise des plus riches à utiliser les normes à leur profit.
Qui veut tuer la presse ? La conférence gesticulée de Philippe Merlant
«Pourquoi les médias sont-ils si souvent du côté du manche, du côté du pouvoir, du côté des puissants?» C’est la grande question à laquelle tente de répondre le journaliste Philippe Merlant dans sa conférence gesticulée «Le mystère du journalisme jaune». Il était de passage à l’IHECS, pour une représentation. Compte rendu.