Alter Échosr
Regard critique · Justice sociale

#citoyen

Edito

«Edward Snowden, sors de mon corps»

Mardi matin, 17 mars 2015, 11 h 30. Beau temps, fraîcheur. Allez, j’appelle un cabinet pour faire le suivi d’un de nos dossiers.
Sur le site du gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles, pas vraiment de noms de conseillers ni d’informations sur la constitution des équipes ministérielles. Sur le site du gouvernement fédéral, entre trois et six noms par cabinet.
C’est d’abord un cri d’admiration qui sort de moi! Si l’on s’en tient à visualiser l’équipe du ministre du Budget en Fédération Wallonie-Bruxelles, le courageux n’aurait qu’une attachée de presse pour le soutenir. Mon cœur de citoyenne et directrice de l’Agence Alter fait un bond de joie, ça y est, une des recommandations chères à la réforme Copernic (la grande réforme au sein de l’administration fédérale au début de ce siècle) de réduire les équipes ministérielles pour optimiser décisions et deniers publics, voit déjà ses premiers résultats…
Puis le doute m’assaille… Nous cacherait-on des informations, à nous qui avons participé grâce au droit de vote à la composition du pouvoir exécutif, ou à nous, journalistes aimant décrypter les rouages du pouvoir?

Carte blanche

Service citoyen : oui, mais…

À la faveur des événements tragiques qui ont secoué la France au début du mois janvier et ses répercussions en Belgique, la proposition de création d’un service citoyen large a fait son retour médiatique. Un collectif de signataires, dont plusieurs élus, professeurs d’université et personnalités publiques, lançait début mars un «Plaidoyer pour un service citoyen». Sur le principe, je ne peux que souscrire à cette proposition. Sur les modalités de sa pratique, je souhaite attirer l’attention sur quelques écueils que nous devrions éviter. Je ne préjuge pas d’intentions malveillantes aux signataires du plaidoyer, mais chaque mesure comporte des risques que nous ne pouvons négliger.
Une carte blanche signée Joanne Clotuche, membre du collectif de la revue Politique

Culture

Pourquoi les médias sont-ils si souvent du côté des pouvoirs ?

Sur les traces de Joseph Rouletabille, Philippe Merlant part élucider ce très grand et très curieux mystère : « L’Agence Alter, l’IHECS et le Bruxelles Bondy blog sont fiers de vous inviter à une conférence gesticulée de Philippe Merlant. « Pourquoi les médias sont-ils si souvent du côté du manche, du côté du pouvoir, du côté des puissants ? » Une enquête de l’intérieur, nourrie par quarante ans d’exercice du métier de journaliste. Et une invitation à trouver des pistes pour réconcilier information et démocratie.

20-03-2015
Petite enfance / Jeunesse

Isabelle Simonis: «Recréer du lien avec la jeunesse»

Sa note de politique jeunesse encore chaude, Isabelle Simonis, ministre de la Jeunesse, évoque avec Alter Échos ses priorités pour les prochaines années. L’information et la citoyenneté sont au cœur de son projet… tout comme la réforme des décrets.

Edito

Après le brouillard, le trou noir

Menace ou opportunité? C’est par cette interrogation – qui présageait la concomitance de l’une et de l’autre – que titraient nombre d’articles ou de conférences sur la régionalisation de la santé, à cette époque pas si lointaine qui a précédé les dernières élections. Six mois après l’entrée en fonction des nouveaux ministres, les opportunités (la principale pointée étant la possibilité de mettre un peu d’ordre dans des politiques particulièrement éclatées) ne sont-elles pas en train de fondre comme neige au soleil?

05-03-2015
Justice

La mégaprison de Haren engendre un mégadébat

Dans le cadre des « Midis de l’ASM », l’Association syndicale des magistrats organisait jeudi 26 février un débat sur la mégaprison de Haren, en partenariat avec IEB. Différents acteurs du monde citoyen, politique et judiciaire étaient conviés aux festivités.

Santé

Didier Gosuin: une médecine par quartier pour les patients précarisés

Didier Gosuin est chargé de la Politique de la santé à la Cocom. Régionalisation, Plan de santé bruxellois sont au programme de la nouvelle législature.

Social

Jacques Testart: «Nous sommes habitués à confondre élections et démocratie»

Jacques Testart est biologiste. Dans son dernier ouvrage L’Humanitude au pouvoir: comment les citoyens peuvent décider du bien commun, il défend la capacité des citoyens à prendre des décisions dans tous les enjeux scientifiques, sociaux et politiques.

Social

Vacances participatives pour les jeunes handicapés

Une balade en montagne, un atelier peinture, des cours de cuisine ou des fous rires sur la plage… Les jeunes, valides et moins valides, l’expérimentent en toute décontraction grâce à l’asbl Gratte. Loin des parents et entre potes, les différences s’atténuent.

Citoyenneté

Jacques Testart : « Nous sommes habitués à confondre élections et démocratie »

En marge de notre dossier sur l’action citoyenne, Alter a rencontré le biologiste Jacques Testart, pionnier de la fécondation in vitro (FIV). Dans son dernier ouvrage, ce critique des technosciences expose le processus des « conventions de citoyens ». Un outil né au Danemark, capable, selon lui, de ré-oxygéner les pratiques démocratiques.

06-02-2015
Citoyenneté

Quelles armes, citoyens?

Face au système, certains mouvements citoyens rompent – jusqu’à un certain point en tout cas – avec le militantisme de parti ou syndical. Sur fond de crise économique, ces groupes tentent de mobiliser et de rassembler les foules pour faire entendre leur voix. De l’autre côté, à tous les étages, le monde politique crée de nouveaux mécanismes de consultation qui ont pour but d’associer de manière plus directe le citoyen à la décision politique. Le citoyen «lambda» est-il vraiment concerné, touché par ces (pas si nouvelles) formes de participation? Ces dernières ont-elles une véritable force de frappe?…

Enseignement

À l’école: dépasser le trouble de l’après-Charlie

Dans des écoles bruxelloises, certains élèves, souvent d’origine immigrée, ont eu des attitudes défiantes vis-à-vis de l’élan de solidarité qui a suivi les attentats parisiens. Est-ce le révélateur d’une radicalisation de ces jeunes ou le retour de bâton des discriminations dont ils sont l’objet?