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Participation des habitants et rénovation urbaine : aller-retour Belgique-Europe
Le 14 mars se tenait à la Fonderie à Bruxelles un symposium européen sur la participation des habitants aux politiques de développement urbain. Nous avonsrencontré Rik Baeten, chef de cabinet adjoint du ministre de la Politique des grandes villes Charles Picqué1, pour en résumer quelques conclusions et faire un premierpoint sur la participation dans les contrats de ville dans notre pays.
Service bancaire universel : le Réseau FA veut aller plus loin
La loi qui impose à toutes les banques un service de base universel pour les particuliers entre en vigueur en septembre prochain. Elle ne vide cependant pas la problématique del’accès de tous au service bancaire de base et au crédit. C’est l’analyse que le Réseau Finan-cement alternatif1 propose dans son mémorandum soumis il y aquelques semaines aux partis politiques.
L’agenda social européen à mi-parcours
Les 19 et 20 mars, la Commission européenne a convié l’ensemble des acteurs de la politique sociale européenne à apporter leur contribution àl’évaluation de la mise en œuvre de l’Agenda de la politique sociale lors d’une conférence à Bruxelles1. Avec en toile de fond de cetévénement, le troisième rapport d’avancement de l’agenda 2000 présenté par la Commission en février. Un document dans lequel elle reprochait enparticulier aux États membres de ne pas s’être fixé des objectifs nationaux en matière d’emploi. Une lacune qui risque de ralentir les progrès vers laréalisation des objectifs de Lisbonne dans ce do-maine Les faiblesses du marché du travail en Europe restent pourtant bien réelles. Selon les dernières donnéesdisponibles sur les revenus, 15% de la population de l’Union européenne sont exposés au risque de pauvreté, et 9% sont menacés en permanence de pauvreté. Dans sonrapport, la Commission indiquait que si les indemnités avaient été exclues des calculs, ce seraient 40% de la population de l’UE qui auraient été menacés depauvreté.
Des organismes culturels bruxellois face au choix d’une communauté
Constatant un écart entre « les réalités bruxelloises » en matière d’enseignement et de culture notamment, et le fonctionnement bicommunautaire desinstitutions belges, plusieurs personnes sensibles à la problématique ont mis au point un manifeste bruxellois. Il s’agit de dénoncer « le dangerd’idéologies qui enrégimentent les gens dans une appartenance et ne se construisent pas sur une base de diversité ». Le fonctionnement bruxellois imposerait auxorganismes comme aux particuliers de « choisir leur communauté ». Le Manifeste est ainsi proposé à la signature d’associations comme departiculiers1. Quelque 600 signatures ont été engrangées. Cependant, le nombre de signataires associatifs ou collectifs reste limité : treize actuellement.Alain Maskens, porte-parole francophone pour le manifeste, met en avant la frilosité de certains qui se trouvent en processus de demande de subvention auprès des autoritéssecouées par le manifeste et souhaitent éviter les risques.
L’Association internationale des villes éducatrices… sans la Belgique
La création de l’Association internationale des villes éducatrices1 doit être située dans un contexte particulier. Celui des années 80 où les villesprenaient conscience de la nécessité de prendre en charge leur propre développement. Dans le courant des années 90, Valentino Castellani, maire de Turin, disait : «Au cours de ces dernières années, les villes sont redevenues les protagonistes de l’organisation sociale, comme elles le furent au début de leur histoire. Les Étatsnations sont des entités chaque fois plus faibles dans la perception de leurs citoyens. »
Pour une meilleure intégration des immigrants dans l’UE
Dans un nouveau document d’orientation, la Commission européenne tire la sonnette d’alarme en vue d’intensifier les efforts d’intégration des immigrants1.Faute de politiques efficaces pour l’accueil des migrants dont l’UE a besoin pour la réalisation des objectifs de Lisbonne, ils ne pourront pas apporter leur pleine contribution audéveloppement économique de l’Europe, analyse la Commission. Elle propose, dès lors, de renforcer une approche anticipatrice dans ce domaine et de relever le défi del’intégration de façon globale en agissant de concert sur l’emploi, la lutte contre les discriminations et l’inclusion sociale. Parmi les mesures plus urgentesà prendre figure l’adoption rapide par le Conseil des propositions de directives existantes sur les conditions d’admission et de résidence des ressortissants des paystiers.
Adoption du projet de Constitution européenne et réactions : un pas important est franchi
La Convention sur l’avenir de l’Europe, lancée officiellement le 28 février 2002, a clôturé ses travaux en juillet. Elle était censée jeter lesbases de la prochaine Conférence intergouvernementale (CIG) en proposant un projet constitutionnel pour l’Europe du futur.1 Pourquoi une Convention avant une nouvelle Conférenceintergouverne-mentale? Parce que l’expérience de la rédaction de la Charte des droits fondamentaux avait permis de dépasser certains blocages traditionnels de laconstruction européenne.
Contrat de Ville: 25 projets dans huit quartiers liégeois
Via la consultation des représentants de la population dans les « quartiers à difficultés », le collège liégeois dit jouer sacrédibilité.
Echo Santé, un réseau de boîtes aux lettres pour l’information des Louviérois en matière de santé
La santé de chacun dépend de facteurs multiples. La situation économique, sociale, environnementale, culturelle et pédagogique, par exemple. Mais comment savoir si toutva bien ? À La Louvière, on s’est penché sur la question : du 14 janvier au 9 février 2002, « La Louvière Ville-Santé »1s’est inscrite au cœur d’une étude sociologique menée par l’Unité de sociologie de l’UCL2. À l’issue de celle-ci,sociologues, citoyens volontaires et professionnels de la santé se sont spontanément interrogés sur la manière de répondre concrètement auxpréoccupations de la population et de réduire ses incertitudes en matière de santé. La mise en place d’un espace de réflexion collective3s’est imposée spontanément aux participants qui ont poursuivi leurs rencontres au-delà de l’étude.
La future constitution de l’Europe dans une phase décisive
Le 4 octobre 2003 restera marqué par l’ouverture à Rome de la sixième conférence intergouvernementale (CIG) de l’histoire de la constructioneuropéenne1, non sans que les principaux acteurs institutionnels, Commission européenne, Parlement européen et États membres en tête ne radicalisent leurs vuesjusqu’à la surenchère, juste avant l’événement. Une des principales divergences étalée depuis des semaines porte sur le maintien intégralou non du projet de constitution élaboré par la Convention et finalisé en juillet 2003. Pour Valéry Giscard d’Estaing, le président de la Convention, leprojet doit être approuvé tel quel avec des ajustements mineurs. Pour la Commission européenne en revanche et son président Romano Prodi, il faut une réouverture dudébat sur plusieurs dossiers controversés. Un débat que le Parlement européen n’a pas vraiment tranché en insistant tant sur le respect des équilibresdéfinis par la convention européenne que sur le fait que des améliorations peuvent être apportées au projet constitutionnel mais sans toucher à sacohérence2. Au bout du compte, les protagonistes de la CIG apparaissent comme divisés en deux camps, entre ceux qui sont favorables au projet de la Convention et ceux qui ne la portentpas dans leur coeur.
L’impact social du sport
Une exploration prospective de l’impact social du sport1 vient de paraître. Son but est de sensibiliser à la problématique des relations entre lasociété et le sport. La Fondation Roi Baudouin2, qui en a confié le compte-rendu pratique aux professeurs Marc Cloes (Université de Liège) et John Vincke(université de Gand), définit ce travail comme une phase préparatoire à la décision et à l’action et entend faire office de catalyseur. L’ouvrages’adresse dès lors à tous les acteurs politiques.
Schéma de structure : changer le visage de La Louvière d’ici à 2015
Commune-pilote et première ville du Hainaut à vivre en décentralisation en 1987, la ville de La Louvière a dû se doter d’un schéma de structure,rédiger un Règlement communal d’urbanisme et créer une Commission consultative de l’aménagement du territoire (CCAT). Dix-sept ans plus tard, confrontéeau phénomène des garnis et en quête d’une identité, la cité des Loups réactualise sa politique d’aménagement territorial et sonschéma de structure. Le nouvel outil a pour objectif de donner un nouveau visage à La Louvière d’ici à 2015, dans le respect du schéma de développementde l’espace régional (SDER). Mobilité, logements, infrastructures, tourisme, transport, patrimoine, environnement et urbanisme figurent parmi les grandes étapes de cettetransformation.