#Cocof
L’IFALPME s’intéressera en particulier aux jeunes sous-qualifiés
Le 22 mai dernier, le gouvernement wallon adoptait en dernière lecture l’avant-projet de décret réformant l’Institut de la formation des petites et moyennesentreprises (IFPME) présenté par la ministre de l’Emploi et de la Formation, Marie Arena1.
Des organismes culturels bruxellois face au choix d’une communauté
Constatant un écart entre « les réalités bruxelloises » en matière d’enseignement et de culture notamment, et le fonctionnement bicommunautaire desinstitutions belges, plusieurs personnes sensibles à la problématique ont mis au point un manifeste bruxellois. Il s’agit de dénoncer « le dangerd’idéologies qui enrégimentent les gens dans une appartenance et ne se construisent pas sur une base de diversité ». Le fonctionnement bruxellois imposerait auxorganismes comme aux particuliers de « choisir leur communauté ». Le Manifeste est ainsi proposé à la signature d’associations comme departiculiers1. Quelque 600 signatures ont été engrangées. Cependant, le nombre de signataires associatifs ou collectifs reste limité : treize actuellement.Alain Maskens, porte-parole francophone pour le manifeste, met en avant la frilosité de certains qui se trouvent en processus de demande de subvention auprès des autoritéssecouées par le manifeste et souhaitent éviter les risques.
Dream crée des liens entre le monde professionnel et l’école
Le 20 mars, c’était la journée Dream ou « Dream Day ». Le constat est là, implacable : la plupart des jeunes terminant leurs études secondaires nesavent quelle orientation donner à leur avenir ! L’Ichec-PME est à l’origine de cette initiative qui existe depuis cinq ans. Elle s’est, petit à petit,affinée pour répondre davantage aux besoins et aux volontés des jeunes en fin de scolarité secondaire. Sur l’ensemble de la Belgique, ce sont plus de 600 «témoins » qui ont ainsi reçu la visite de 9 300 élèves, issus de tous les niveaux d’enseignement secondaire.
Création d’un Institut des métiers de la ville en Région bruxelloise
Le 3 avril étaient déposés au Moniteur les statuts de l’asbl Formeville, Institut des nouveaux métiers de la ville, à l’initiative de la mission locale deSaint-Josse1. L’ambition : « Offrir des formations professionnelles qualifiantes dans des métiers liés à la gestion des espaces publics en ville, explique Catherine Geleyn,coordinatrice de la mission locale, mais avec une approche globale, qui aille de l’anticipation et de l’observation des phénomènes sociaux urbains à la formalisation de profilsprofessionnels et de contenus de formation, voire même au montage des financements nécessaires à lancer ou à pérenniser ces nouveaux métiers. »
Les perspectives budgétaires des entités francophones de 2004 à 2014
Comme chaque année, l’équipe du professeur Robert Deschamps des Facultés de Namur1 publie son estimation des perspectives budgétaires des entitésfédérées francophones : Communauté française, Région wallonne, Région de Bruxelles-Capitale et Cocof. Alors que les dernières électionslégislatives ont débouché sur la constitution d’une nouvelle majorité PS-CDH, il était intéressant de rendre compte des projections des marges dontdisposeront les différents exécutifs au cours des cinq prochaines années. Le formateur, Elio Di Rupo, avait rencontré Robert Deschamps et un membre du Conseilsupérieur des finances à ce sujet, s’informant avant la mise en place des nouveaux exécutifs.
Le CEF plaide pour une plus grande lisibilité statistique de l’effort des fonds sectoriels
L’avis n°89 du Conseil de l’éducation et de a formation (CEF), adopté le 18 juin dernier1, semble porter sur une thématique à la fois aride etanecdotique : « Vers une meilleure lisibilité des actions des fonds sectoriels en matière de formation professionnelle continue dans l’espace Communautéfrançaise-Wallonie-Bruxelles. » S’il est effectivement en partie technique, l’enjeu n’a pourtant rien de secondaire puisqu’il s’agit de se donner les outilsà même d’évaluer les actions menées pour augmenter le nombre de personnes en formation en Wallonie et à Bruxelles, et, partant, de les améliorer tantquantitativement que qualitativement. Or, ce mouvement, mis à l’agenda au niveau européen au travers de la promotion du concept d’apprentissage tout au long de la vie, seheurte en Wallonie et à Bruxelles aux cloisonnements entre l’éducation et la formation, le public et le privé, les Régions et la Communauté… ;cloisonnements que le nouvel accord de gouvernement s’est précisément engagé à dépasser.