#cohésion sociale
Proxemia : une nouvelle SCFS dans le domaine du nettoyage à domicile
L’arrivée des titres-services suscite la création d’entreprises. C’est dans ce contexte qu’a vu le jour, à Chapelle-lez-Herlaimont, unecoopérative de services à finalité sociale. Créée le 16 juin dernier, lancée le 1er juillet, « Proxemia » se veut le chaînon manquant dansla cohésion sociale chapelloise, le prolongement du Plan social intégré mis en œuvre en 1998. Et plus loin encore, s’inscrit dans une réflexion menéedepuis 1995, contre l’exclusion sociale et pour l’insertion professionnelle par diverses structures associatives locales telles que la maison de l’emploi, l’agence locale pourl’emploi, l’agence de développement local, le CPAS ou l’asbl Symbiose1.
Incendies aux Goujons : ne pas tout ramener à l’insécurité
Durant novembre, plusieurs incendies criminels ont semé l’effroi parmi les locataires sociaux de l’immeuble des Goujons à Anderlecht. La commune a décidé derépondre au sentiment d’insécurité des habitants. Dans un premier temps, il a été décidé de confier la garde de cet immeuble de 18 étagesà deux vigiles, relevant d’une société de gardiennage. Dans un second temps, il est prévu d’apporter des solutions techniques pour sécuriser les lieuxd’ici à mars 2004. Les 800 locataires sont, pour le moment, rassurés par la présence des vigiles. Mais la problématique des « Goujons » est beaucoup plusvaste. Elle ne s’arrête pas à l’insécurité, loin de là.
La Politique des grandes villes au chevet du logement
Lors du conseil des ministres de Petit-Leez, des 17 et 18 janvier1, Marie Arena, en charge de la Politique des grandes villes2, a obtenu que 24 millions d’euros soient affectésà la politique du logement, dans le cadre des contrats de villes. Cette mesure sera mise en œuvre à partir de 2005.
Vote du Parlement européen sur les services d’intérêt général
En votant le rapport d’initiative du député européen Herzog sur les services d’intérêt général, le 14 janvier 2004, par unemajorité de 383 voix pour contre 123 votes négatifs et 13 abstentions, le Parlement européen a tenté de protéger certains services publics de la vague delibéralisation en cours1. Ce vote ne confirme pas moins une orientation générale nettement en faveur de cette même libéralisation. C’est à la demande dela France que le Parlement européen a été amené à se prononcer sur la question des services publics. Au conseil européen de Nice en 2000, la France avaitréclamé une directive-cadre, précisant les principes et les conditions de fonctionnement des « services d’intérêt général » telsqu’on les appelle dans les traités. Ils désignent les services qui sont soumis à des obligations spécifiques, en vertu de critèresd’intérêt général. La France s’est depuis montrée plutôt discrète sur la question, surtout depuis le retour de la droite au pouvoir. Unepartie de la gauche, française notamment, a voté contre ce rapport qu’elle considère comme « une ode à la libéralisation» même si leParlement européen a notamment refusé que les services de l’eau et des déchets fassent l’objet de directives sectorielles de libéralisation2. Mieux, il exclutdu champ d’application des règles de concurrence les secteurs de l’éducation, de la santé publique, du logement social ainsi que les servicesd’intérêt général liés à la sécurité sociale et à l’insertion sociale. Un geste politique important alors que certainsmembres de l’OMC verraient d’un bon œil l’ouverture de ces domaines à la concurrence.
L’impact social du sport
Une exploration prospective de l’impact social du sport1 vient de paraître. Son but est de sensibiliser à la problématique des relations entre lasociété et le sport. La Fondation Roi Baudouin2, qui en a confié le compte-rendu pratique aux professeurs Marc Cloes (Université de Liège) et John Vincke(université de Gand), définit ce travail comme une phase préparatoire à la décision et à l’action et entend faire office de catalyseur. L’ouvrages’adresse dès lors à tous les acteurs politiques.
Questions autour des noyaux commerciaux bruxellois
Initié en 1998, l’objectif du dispositif des contrats de noyaux commerciaux est la redynamisation de ceux-ci. Aujourd’hui, certains parlementaires bruxelloiss’inquiètent de la pérennisation du dispositif.
Progress : la DG emploi et Affaires sociales revoit ses lignes budgétaires
Un précédent numéro d’Alter Echos (n°168) annonçait la mise sur pied par la Direction Générale Emploi et affaires sociales de la Commissioneuropéenne, d’une vaste refonte de ses lignes budgétaires. L’objectif ? Tenter de faire le ménage dans le vaste ensemble de programmes et de lignes budgétairesactuelles et réduire la multiplication des lieux de décision en la matière. Coup de projecteur sur l’un des aspects de celle-ci, le Programme communautaire pourl’emploi et la solidarité sociale – Progress.