Alter Échosr
Regard critique · Justice sociale

#Commune

Archives

Quartier européen : du logement obtenu à l’arraché

Ce 26 avril, la secrétaire d’État bruxelloise au Logement, Françoise Dupuis1, annonçait à la presse que près de 1.000 logements étaienten voie de réalisation dans le Quartier européen. L’Arau (Atelier de recherche et d’action urbaines)2 relativise : certains projets sont vieux de plusieurs années etillustrent parfaitement la spéculation immobilière vécue par ce quartier.

Une maison de l’emploi en intercommunalité, entre le Forem, les communes de Seneffe et de Manage

Les communes de Manage1 et Seneffe2 étudient depuis le début de l’année dernière la possibilité d’échanger une partie deleur territoire. La synergie entre les deux entités prend aujourd’hui une nouvelle dimension avec la création d’une Maison de l’emploi en intercommunalité. Unepremière en Région wallonne. Installée dans la gare de Manage, cette Maison de l’emploi sera librement accessible aux Seneffois. Le Forem, l’Agence locale pourl’emploi et le département tourisme de Manage sont également partenaires de l’opération.

Pacte associatif : livre vert adopté, associatif consulté

Comme ils en ont pris l’habitude depuis le début de cette législature, les gouvernements de la Communauté française, de la Région wallonne et de la Cocofont tenu une réunion conjointe ce lundi 27 mars. Au menu de cette assemblée interfrancophones : le pacte associatif – dont l’objectif est de clarifier les relations entrel’administration, le monde politique et le secteur associatif. Comme prévu, les trois gouvernements ont adopté le Livre vert1, qui propose un état de la questionen 104 points distillés sur une vingtaine de pages. Parmi les cinq annexes au document, figure également la note méthodologique qui donne plus d’informations sur la suitedu processus et les délais espérés pour la mise en œuvre et l’adoption du texte final. Extraits.

Flandre : Rapport accablant de l’Inspection du logement

L’inspection du logement flamande vient de publier un rapport sur sa dernière année d’activités (entre octobre 2004 et septembre 2005). Cent nonante-neuf immeubles ontété contrôlés et dans 4 entités sur 5, les inspecteurs ont constaté plusieurs risques sérieux pour la santé et la sécurité deshabitants. Il peut s’agir par exemple de risques d’électrocution, d’intoxication au CO ou d’explosion. La plupart du temps, il s’agit de maisons ou d’appartements dont les différentespièces sont louées séparément, souvent chacune à plusieurs personnes. Les marchands de sommeil demandent en moyenne 191 euros pour une pièce et 289 pour unappartement. Les services d’inspection sont même tombés sur un Indien qui vivait dans une épave de voiture pour laquelle il payait 100 euros par mois.

Quartier du midi : des offres de rachat inacceptables

N’arrivant toujours pas à se faire entendre des autorités publiques, le Comité de quartier Midi1 a décidé de recourir, une fois encore, à lapresse. Guettés par l’expropriation, les habitants dénoncent aussi les offres de rachat au rabais proposées par la SA Bruxelles-Midi 2, en charge de la revitalisationdu quartier.

Archives

Le modèle social européen est-il à la merci de la politique monétaire de la Banque centrale européenne ?

En invoquant la montée du prix du pétrole et la croissance rapide du crédit, la Banque centrale européenne (BCE) a décidé, jeudi 1erdécembre, après l’avoir annoncé, de relever les taux d’intérêt d’un quart de point. Ceux-ci passent donc de 2 à 2,25 %.

Avec ce geste de lutte contre l’inflation dans la zone euro, la BCE n’a pas tenu compte de l’avis des principaux acteurs européens. Contre cette initiative, les ministresdes Finances de l’Eurogroupe espèrent du moins que la BCE ne s’engagera pas dans un cycle de relève des taux susceptible de bloquer la relance de la croissance et de laconsommation, déjà anémique. Jean-Claude Trichet, président de la BCE, a démenti ce scénario.

Archives

Des initiatives pour prévenir les dangers du crédit

Le 26 novembre dernier, Journée internationale sans achats lancée par l’association canadienne Adbusters, les Équipes populaires1 ont organisé pour ladeuxième année consécutive, leur « Journée sans crédit ». Avec pour slogan : « Crédit facile…N’avalez pas n’importe quoi». Leur cible : les ouvertures de crédit proposées par les grandes surfaces et les sociétés de vente par correspondance. En effet, malgré uneréglementation assez stricte, il semble que les ouvertures de crédit passent au travers des mailles du filet et soient octroyées de manière plutôtlégère: pour preuve, le nombre de ce type de contrats, qui ne cesse d’augmenter, et, dans le même temps, la progression des défaillances de paiement qui s’yrapportent. Le 29 novembre, c’était au tour du Centre d’appui aux services de médiation de dettes de la région de Bruxelles-Capitale2 de lancer une campagne deprévention du surendettement sur le réseau de la Stib.

Archives

Flandre : Vers un système de guichet unique pour l’accueil à l’enfance

Inge Vervotte (CD&V), la ministre flamande de l’Aide sociale, a l’intention de créer 3.000 places supplémentaires pour l’accueil de la petite enfance au coursdes deux prochaines années : 1.000 en 2006, le solde en 2007. Le gouvernement flamand a prévu pour ce faire une enveloppe budgétaire de 6,6 millions d’euros. La ministrecompte également instaurer, à titre expérimental, un système de guichet unique pour les parents, des structures qui pourraient proposer à ceux-ci différentessolutions de prise en charge de leurs enfants. Le secteur applaudit cette mesure… mais pas toutes les solutions alternatives qui sont envisagées.

Archives

Faut-il sauver le secret professionnel ?

Le 14 octobre, le groupe PS de la Chambre et l’IEV (Institut Emile Vandervelde – Centre d’études du PS)1 organisaient un colloque sur le secret professionnel. Face aux assauts dela transparence démocratique, quelles est encore sa pertinence ? Le secret professionnel a-t-il encore un avenir ? Étendu à de nouvelles professions et contesté pard’autres principes juridiques, saura-t-il répondre à l’évolution de notre société ?

Archives

Festival Plein Open Air 2005 : moins bien nantis ne profitent jamais !

Le Plein Open Air (POA) 2005, huitième du nom, a renoué avec l’itinérance qui caractérisait ses six premières éditions. Avec un thèmefédérateur : la gentrification de la ville.

Archives

« Caravane 55 » : lutte d'une ville contre la politique d’expulsion des Roms

Alors que l’actualité nous rappelle que l’accueil et le traitement des migrants, a fortiori celui des Roms dont il est ici question – en situation régulièreou non – ne sont pas nécessairement en bonne entente avec les droits humains, c’est par le moyen du documentaire que deux cinéastes françaises, Anna Pitoun etValérie Mitteaux, dans « Caravane 55 », interrogent la politique d’accueil et d’expulsion de l’Hexagone1. Davantage encore, elles ont choisi de filmerl’engagement qu’habitants et élus locaux ont su concrétiser pour résister à certaines décisions politiques perçues comme iniques – parcequ’elles refusaient de tenir compte des discriminations et du racisme endémiques que subissent les populations Roms: en Roumanie d’abord; parce que « tout enfant, quelle que soitsa situation juridique, a le droit de bénéficier d’une scolarité » ensuite.

Archives

« Caravane 55 » : lutte d’une ville contre la politique d’expulsion des Roms

Alors que l’actualité nous rappelle que l’accueil et le traitement des migrants, a fortiori celui des Roms dont il est ici question – en situation régulièreou non – ne sont pas nécessairement en bonne entente avec les droits humains, c’est par le moyen du documentaire que deux cinéastes françaises, Anna Pitoun etValérie Mitteaux, dans « Caravane 55 », interrogent la politique d’accueil et d’expulsion de l’Hexagone1. Davantage encore, elles ont choisi de filmerl’engagement qu’habitants et élus locaux ont su concrétiser pour résister à certaines décisions politiques perçues comme iniques – parcequ’elles refusaient de tenir compte des discriminations et du racisme endémiques que subissent les populations Roms: en Roumanie d’abord; parce que « tout enfant, quelle que soitsa situation juridique, a le droit de bénéficier d’une scolarité » ensuite.