#Conflit
Flémalle : conflit intergénérationnel dans la cité du Parapluie
Dans la cité sociale du Parapluie à Flémalle, cinq appartements pour personnes à mobilité réduite ont remplacé, au 47, rue des Pommiers, la sallede gymnastique de l’athénée Guy Lang. Les logements, au rez-de-chaussée d’un immeuble de la société d’habitations sociales « La Maison desHommes1 », donnent sur une cour ouverte aux riverains. Les locataires se plaignent « du bruit, des crasses, de la casse et des insultes » des jeunes qui se rassemblent dans la cour.Les habitants du building voisin (n° 49, 28 locataires) craignent aussi l’arrivée de l’hiver et le squat du bâtiment par les ados. Cet été, la commune aordonné l’enlèvement des paniers de basket de la cour et l’échevin de la Jeunesse, Marc Lafontaine, envisage à présent de fermer l’accèsà la cour – en regrettant « l’intolérance de part et d’autre » dans la cité sociale. Des adultes parlent de harcèlement des jeunes, mais lapolice suspecte une éventuelle « sinistrose de personnes âgées ».
Le déclin de l’institution : une sociologie des « travailleurs sur autrui »
Un colloque sur le thème de l’autorité à l’école était organisé, le 7 novembre à l’hôtel de ville de Charleroi par septCentres PMS libres de Châtelet, Chimay, La Louvière et Marchienne-au-Pont1, qui ont été amenés à s’intéresser à l’autorité età inviter trois chercheurs français dont les écrits éclairent ce thème : Gérard Mendel, Jacques Pain et François Dubet. L’occasion de revenirsur le dernier grand ouvrage du sociologue F. Dubet, Le déclin de l’institution2. Un livre qui offre des repères pour comprendre l’évolution des métiersrelationnels et sociaux. Mais avant tout, quelques mots sur ce colloque relatif à l’autorité qui, se centrant sur l’enjeu scolaire, a brassé des transformations quiconcernent plus largement l’ensemble de nos sociétés.
Rapport 2003 du CECLR : les discriminations à l’embauche sont en tête
Des nouvelles compétences, la démission d’un directeur, un déménagement, un nouveau directeur : le Centre pour l’égalité deschances1 a vécu en 2003 une année de profondes mutations. La loi du 25 février 2003 lui a en effet donné la mission d’étendre la lutte contre leracisme à d’autres formes de discrimination (handicap, santé, âge, sexe…). Son rapport annuel2 donne donc un premier aperçu des autresinjustices3. Dans les statistiques de plainte pour racisme, c’est la discrimination sur le marché de l’emploi qui continue à rester le problème le plusfréquent. La tendance est d’ailleurs en progression constante depuis 2000. L’antisémitisme est aussi en hausse. Dans les cas les plus graves, le Centre entame uneprocédure judiciaire (14 dossiers en 2003) mais le plus souvent, la médiation ou le simple fait d’émettre un avis condamnant les faits reprochés suffisent àapaiser le conflit. Jozef De Witte, le nouveau directeur, insiste sur l’importance de ce travail de consultation au Centre. Ainsi sur l’épineuse question du foulard àl’école ou de manière plus générale sur la question du respect des convictions religieuses, le Centre a décidé de ne pas prendre position dans lapolémique mais de creuser le problème, de favoriser le dialogue avec d’autres acteurs associatifs ou issus du monde de l’école et de l’entreprise.
Aide aux handicapés : le gouvernement flamand s’incline
Deux à trois mille manifestants du secteur de l’aide aux handicapés ont fini par faire plier le gouvernement flamand le 5 décembre dernier. Pour la deuxièmesemaine consécutive, ils étaient venus protester devant le cabinet d’Adelheid Byttebier (Groen !), la ministre en charge de l’aide sociale.
Les loyers aux Pays-Bas contrôlés par un système « à points »
Les loyers aux Pays-Bas sont déterminés selon la « Huurprijzenwet woonruimte »1. Cette loi est applicable sur la plupart des logements à louer. Elle établitun lien clair et objectif entre la qualité d’un logement et son loyer2.