#contrat de quartier
Saint-Antoine, quartier sous tension
Trente ans après les émeutes, le quartier Saint-Antoine, dans le bas de Forest, n’est pas apaisé. La vie associative y est foisonnante. Les contrats de quartier ont permis de rénover le bâti et de lancer des projets. Mais le chômage des jeunes est endémique et la gentrification est source de tensions.
Les contrats de quartier, un outil dépassé ?
Vingt-cinq ans après leur création, que peut-on encore attendre des contrats de quartier à Bruxelles? Pour répondre à cette question, Alter Échos a mis en présence deux interlocuteurs: Mathieu Berger et Kristiaan Borret. Ce dernier est bouwmeester pour la Région de Bruxelles-Capitale depuis 2015. Mathieu Berger est quant à lui professeur de sociologie à l’UCL, chercheur au Centre d’études des mouvements sociaux de l’Hess-Paris, et l’auteur d’un petit livre monochrome intitulé «Le temps d’une politique: chronique des contrats de quartier bruxellois»1. Entretien croisé, sans langue de bois.
Peterbos: ma cité va changer
Peterbos a mauvaise réputation. Cette cité sociale de 3.000 habitants, située sur la commune d’Anderlecht, fait souvent l’actualité pour ses débordements violents et son trafic de drogue. Le quartier cumule les difficultés depuis de nombreuses années, et semblait oubliée des pouvoirs publics. Mais cela change. Le Peterbos va bénéficier d’un soutien de 15 millions d’euros dans le cadre des contrats de quartier durable. L’occasion, peut-être, d’un renouveau.