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Regard critique · Justice sociale

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Péricles : 500 emplois dans l’Économie sociale

Beaucoup d’entreprises, et singulièrement les PME et les TPE, sont confrontées à des problèmes structurels de main-d’œuvre, surtout pour accomplir destâches nécessitant relativement peu de qualification (entretiens d’espaces verts et de parking, menues réparations, etc.), mais ne représentant pas un volume suffisant pourpermettre la création d’emplois supplémentaires en interne. Par ailleurs, le secteur des services aux entreprises reste encore relativement peu exploité en Régionwallonne alors qu’il est un des plus porteurs d’emplois en Flandre : autrement dit, le potentiel de création d’emplois dans cette niche d’activité est important. C’est en sebasant sur ce double constat que le gouvernement wallon a décidé de lancer, en novembre 2005, l’appel à projets Péricles – acronyme de Partenariat économiquepour le redéploiement industriel et les clusters par l’économie sociale1. Premier retour sur une initiative visant à créer 500 emploissupplémentaires d’ici 2007, à l’heure où les projets remis sont sur le point d’être examinés et sélectionnés.

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Centres d’entreprises : des moteurs hybrides

L’économie sociale est créatrice de richesses : activité économique, emploi, capital social, requalification urbaine. C’est la démonstration faitepar les intervenants aux derniers « petits déjeuners de l’économie sociale ». Le thème : « quelle articulation entre développement local,économie sociale et développement urbain ? » Ca se passait le 15 septembre, à l’invitation de SAW-B (Solidarité des alternatives wallonnes et bruxelloises) auxAteliers des Tanneurs, le nouveau venu des centres d’entreprises à Bruxelles1. Vécus et enjeux.

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Quartier du Midi : la « confestation » s’installe

Quoi de neuf dans le quartier du Midi, depuis la lettre ouverte d’habitants au ministre-président de la Région bruxelloise et l’interpellation de ce dernier au Parlementbruxellois (voir Alter Échos n° 189) ?

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ARKimedes : du nouveau en matière de capital-risque, pour les entrepreneurs flamands

À l’heure où la Sowalfin monte en puissance et où le gouvernement bruxellois refond le système régional de garanties aux PME, le gouvernement flamandapprouvait mi-décembre un projet de décret pour stimuler le capital-risque auprès des PME en création et en développement1. L’investisseurparticulier devrait bénéficier d’un encouragement fiscal tandis que l’investisseur institutionnel jouirait d’une caution communautaire. ARKimedes se veut latransposition flamande des « SBIC » (Small Business Investment Companies) et fait immanquablement penser au système fiscal néerlandais appelé « Tante Agathe».

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Présidence grecque : quelles priorités ?

Le Conseil de l’UE est présidé depuis le 1er janvier 2003 par la Grèce qui propose un agenda de travail particulièrement fourni1. Comme detradition, la présidence a présenté ses priorités parmi lesquelles on retiendra une attention portée à la politique sociale. De manièregénérale, les objectifs annoncés en la matière sont les suivants :

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Il est temps de pérenniser les ADL

Dans son 159e Cahier d’observations1, la Cour des comptes s’est penchée sur le sort des agences de développement local (ADL) en Wallonie. Lancées en 1997, cesdernières ne bénéficient toujours pas de cadre normatif – au cabinet de la ministre Arena, on parle d’une seconde lecture de l’avant-projet de décret à la finfévrier… Pour la Cour, l’absence de cadre réglementaire pose trois problèmes : 1) le gouvernement peut adapter à sa guise les critères auxquels il entendsoumettre la création, le fonctionnement et la subsidiation des ADL ; 2) elle insécurise fortement les agences et leur personnel (rotation importante), et empêche touteinscription dans la durée ; 3) l’absence de critères légaux jette un flou sur les missions des ADL, qui deviennent difficiles à évaluer.

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Politique « transversale » d’autonomie de la personne handicapée

Le 20 février 2003, le ministre Detienne présentait deux axes importants au gouvernement wallon dont un programme en vingt points qui confirme sa volonté de permettre auxpersonnes handicapées de gérer de mieux en mieux leur vie. En matière d’accessibilité et de mobilité pour l’essentiel, et au travers d’unepolitique « transversale » (de ministère à ministère avec concertation et évaluations constantes). Et ce, dans le contexte de l’annéeeuropéenne de la personne handicapée. Cette « conférence interministérielle » coordonnée au niveau fédéral par Greet van Gool seracensée donner un écho à la récente modification légale de la loi du 15 février 2003, élargissant ainsi la notion de « discrimination »jusqu’à y englober les personnes handicapées. On y précise désormais que, en matière d’accessibilité, « l’absenced’aménagements raisonnables pour la personne handicapée constitue une discrimination ».

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Quel accès à l’emploi et à la formation pour les Africains de Bruxelles ?

Les 14 et 15 mars était organisé un colloque sur « L’emploi des travailleurs subsahariens dans la Région de Bruxelles-Capitale ». L’initiativeétait prise par le ministre de l’Emploi Éric Tomas1 et par le Réseau européen des villes pour l’économie sociale, la Febisp et l’asblElykia espoir.

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Un outil informatique pour uniformiser les pratiques dans les « sociale werkplaatsen »

SST1 (Samenwerkingsverband Sociale Tewerkstelling en Arbeidszorg), la coupole flamande, qui regroupe tous les « sociale werkplaatsen » (ateliers sociaux) et les «arbeidszorgcentra » (centres de revalidation par le travail), vient de développer un programme informatique qui permet aux « SW » d’uniformiser leurs pratiques et de partagerleurs données en matière d’accompagnement individuel des stagiaires. Les « sociale werkplaatsen » créent en effet des emplois où, sans négliger laproductivité, on accorde une attention spécifique aux besoins des travailleurs. Les SW travaillent sur deux terrains : dans la réalité économique entrepreneurialeet dans une logique de création d’emplois. Comme dans toute l’économie sociale d’insertion, l’emploi est considéré comme un vecteurd’intégration pour leur public cible. L’offre de « travail sur mesure » est en lien direct avec les caractéristiques propres de l’organisation et sonprocessus de production, mais un certain nombre de choses peuvent être standardisées de manière commune à tous les SW. La méthode à suivre est décritedans le plan d’accompagnement individuel des stagiaires.

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Un livre de contes créé à l’Atelier de LST à Namur : « Ferme les yeux, imagine… »

L’Atelier d’expression du mouvement namurois Luttes Solidarité Travail1, association de lutte contre la pauvreté, a produit avec les Éditions « LaRose des Vents » un livre de contes intitulé : Ferme les yeux, imagine…, quatre contes ponctués d’illustrations réalisées par les auteureselles-mêmes. Rêve d’Afrique par Blanche Waregne, Les oiseaux, par Myriam Dangreau, La chanson de Sarah par Marina Waregne, et L’arbre frère par Isabelle Van De Maelle,quatre contes comme quatre rêves où transparaît la vie de chacune comme une histoire universelle.

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Crédit hypothécaire social wallon : réforme adoptée et questions persistantes

Le 30 avril dernier, les députés wallons ont adopté la modification du Code wallon du logement par 45 contre 7. L’objectif de cette réforme était essentiellementla restructuration du secteur du crédit hypothécaire social. Il entraînait aussi la redéfinition du rôle des acteurs concernés : la Sociétéwallonne du crédit social (SWCS), la Société wallonne du logement (SWL) et le Fonds du logement des familles nombreuses de Wallonie (FLFNW). Au cours des débats encommission et au Parlement wallon, le ministre régional du Logement, Michel Daerden a apporté des précisions concernant la restructuration du pôle hypothécaire.

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L’Association internationale des villes éducatrices… sans la Belgique

La création de l’Association internationale des villes éducatrices1 doit être située dans un contexte particulier. Celui des années 80 où les villesprenaient conscience de la nécessité de prendre en charge leur propre développement. Dans le courant des années 90, Valentino Castellani, maire de Turin, disait : «Au cours de ces dernières années, les villes sont redevenues les protagonistes de l’organisation sociale, comme elles le furent au début de leur histoire. Les Étatsnations sont des entités chaque fois plus faibles dans la perception de leurs citoyens. »