#CRU
Bruxelles: la participation en mode mineur
Bruxelles a changé de quartiers. Les contrats de rénovation urbaine ont remplacé la plupart des contrats de quartier et c’est la Région qui aux manettes, seule ou presque. Exit la participation citoyenne? Les contrats de quartier sont presque aussi [...]
Philippe Batifoulier : «Le patient est dorénavant considéré comme responsable de son sort»
«Chacun reconnaît le rôle capital de santé dans le bien-être. C’est pourquoi les soins de santé ne sont pas des biens comme les autres. Pourtant, comme pour acquérir d’autres biens de consommation, on peut désormais venir à s’endetter pour accéder aux soin.» Tel est le constat de Philippe Batifoulier dans son dernier ouvrage «Capital santé, quand le patient devient client» (La Découverte, 2014) par rapport au système de soins de santé français, qui n’échappe pas à la privatisation observée aux États-Unis. Le professeur d’économie politique à l’université Paris-Ouest Nanterre-La Défense et membre du collectif des Economistes atterrés place le patient au centre de son ouvrage, un patient devenu client d’ un système censé le protéger. «La maladie n’est plus seulement une épreuve physique et morale, Elle est devenue une épreuve financière», écrit-il. L’auteur aborde aussi les réformes de privatisation de la santé française, qui loi n de réduire les dépenses comme elles prétendent le faire, augmentent la dépense publique. Pour lui, d’autres pistes sont à emprunter, qui replacent le patient, la solidarité et la santé publique au cœur des priorités.
Élina Dumont : «On ne sort pas indemne de la rue»
À 43 ans, Elina Dumont, belle brune, semble avoir tout effacé de ses vingt années passées dans la rue. Mais il y a cette voix, élimée, qui ne ment pas. Et surtout un engagement qui la porte, tous les jours, dans son combat auprès des plus démunis. Dans son spectacle « Des quais à la scène », elle raconte une vie de SDF et dévoile, de l’intérieur, l’humanité des sans-abri. Interview.
Bonne année, bonne santé ?
25 décembre 2013, 3 h 30 du matin. Après un bon repas de Noël, toute l’équipe d’Alter Échos est rentrée chez elle. Pourtant, quelque chose ne tourne pas rond. L’effet conjugué du champagne et de quelques huîtres qui n’ont pas vu la mer depuis longtemps, sans doute. Car devant les petits yeux huileux se fermant sous l’effet de la fatigue, c’est un scénario digne de l’effrayant Noël d’Ebenezer Scrooge qui se dessine. Nous voilà le 25 mai 2014, au soir des élections
Des films pour demain
Le film social, ancré et engagé dans son temps, a mille visages : de la comédie à l’œuvre noire, en passant par la romance ou l’aventure.
Françoise Noël (ULB) : « La mixité sociale est une notion consensuelle et un concept-valise »
De plus en plus, les acteurs de la ville recourent au terme de « mixité », et plus exactement de « mixité sociale ». Ce concept est le plus souventassocié à la problématique du logement. Il est évoqué le plus souvent à propos des logements sociaux et des villes. Concrètement, il s’agit defavoriser le mélange de personnes défavorisées avec des revenus moyens, de rapprocher ces personnes.