#CSC
Homophobie au travail : un défi pour les syndicats
Par peur du rejet, de rater une promotion, la plupart des homosexuel(le)s font le choix de ne pas s’afficher comme tels sur leur lieu de travail.
L’économie sociale en quête de mobilité
Les petits-déjeuners de l’économie sociale organisés par l’asbl SAW-B (Solidarité des alternatives wallonnes et bruxelloises)1 ont abordé,ce 19 novembre, le thème de la mobilité et de l’économie sociale.
Allocation de garantie de revenus : encourager le travail. Au détriment des chômeurs ?
Lors du Conseil des ministres extraordinaire de Petit-Leez (janvier 2004), le même qui avait décidé du « Plan d’accompagnement et de suivi des chômeurs », legouvernement violet s’était mis d’accord sur une modification de l’allocation de garantie de revenus (AGR) destinée à soutenir les travailleurs à temps partiel.Entrée en vigueur au 1er juillet 2005, elle fait l’objet d’une évaluation très négative par la FGTB, qui en dénonce notamment les effets anti-femmes.Constituant une grande majorité des travailleurs à temps partiel, elles sont en effet les premières « bénéficiaires » de la mesure.
Femmes et précarité sur le marché du travail : encore du chemin à parcourir…
De plus en plus de travailleurs sont précarisés. Salaires faibles, peu ou pas de formation continue, horaires difficiles, temps partiel plus ou moins volontaire… sont desindicateurs de cette précarisation. Il semble que pour certaines femmes, en particulier celles qui sont moins bien formées, la situation sur le marché du travail est plusdifficile encore. Alors que le monde politique met de plus en plus l’accent sur les politiques de formation, on observe des différences et/ou des discriminations en défaveur des femmesnon pas en matière de participation à des activités de formation mais bien en termes de modalités, d’intensité ou de motivation des formations. Ce sont làles principales conclusions tirées par l’Institut du développement durable1 dans une étude qu’il vient de diffuser, intitulée : » Femmes etprécarité sur le marché du travail « 2.
La Flandre se fait son « plan Marshall »
C’est la date symbolique du 11 juillet qui a été choisie par le gouvernement flamand pour la présentation de son plan « La Flandre en action ». Un plan copieux (près de200 pages) qui expose les perspectives socio-économiques de l’équipe d’Yves Leterme pour sa Région, mais qui reprend pour l’essentiel des projets déjà connus, voiredéjà en chantier. Les mesures réellement nouvelles concernent notamment les soins de santé et… le tourisme.
Les réactions à ce texte partent, elles aussi, en sens divers.
Travail atypique : ce sont principalement les femmes qui trinquent
La dernière décennie aura consacré l’avénement d’un nouveau mode de gestion du travail essentiellement marqué par la flexibilité. Lemodèle classique de l’emploi et de la carrière professionnelle standard, hérité de la période industrielle, n’a plus la cote auprès desemployeurs (et parfois des pouvoirs publics). Les principes de gestion et d’organisation à flux tendus ou juste à temps ne concernent plus seulement la gestion des biens, desproduits tangibles et intangibles ; ils sont aussi appliqués à la gestion des ressources humaines. Dès lors le bon vieux contrat de papa a un air suranné. Le travailà temps plein, à durée indéterminée, à des heures fixes chez un même employeur, dans un endroit stable et bien défini appartient de plus en plusau passé. Ce type d’engagement répond mal aux besoins d’entreprises à la recherche de flexibilité et « incapables » aujourd’hui des’engager à long terme vis-à-vis de ses salariés.
10e congrès de la CES : nouvelle équipe et nouvelles tensions ?
La Confédération européenne des syndicats (CES) a tourné une page de son histoire à l’occasion de son dixième congrès statutaire quis’est tenu à Prague, capitale tchèque, du 26 au 29 mai dernier. À quelques encablures de la fin des travaux de la Convention européenne chargée deréformer la future Europe des 25, la CES a presque entièrement renouvelé son équipe dirigeante. Fritz Verzetnitsch, le président (syndicaliste autrichien), EmilioGabaglio, le secrétaire général (italien), ainsi que l’équipe qui l’entoure – deux secrétaires généraux et quatre secrétairesconfédéraux – ont passé la main à, respectivement, l’Espagnol Cándido Méndez Rodríguez (UGT), le Britannique John Monks (TUC), ainsiqu’aux nouveaux secrétaires généraux Maria Helena André (UGT – Portugal) et Reiner Hoffmann (DGB – Allemagne). Les quatre nouveaux secrétairesconfédéraux sont Walter Cerfeda (CGIL – Italie), Joël Decaillon (CGT – France), Józef Niemiec (Solidarnosc – Pologne), Catelene Passchier (FNV,Hollande).
Vue de flandre : une nouvelle tripartite
C’est avec le slogan « Restaurer la confiance, prendre ses responsabilités » qu’un nouvel exécutif, fort de dix ministres dirigés par Yves Leterme, apris les commandes du gouvernement flamand. En plus du retour aux affaires du CD&V, et du quasi-monopole du Vlaams Blok sur l’opposition, le nouveau paysage politique est marqué parl’ampleur des compétences dont hérite Frank Vandenbroucke.