#documentaire
Bruxelles: multiculturelle oui, mais interculturelle ?
« Our City », un film de Maria Tarantino explorant Bruxelles et la grande diversité culturelle qui l’habite, était projeté au Bar Bravo par le Cafébabel. L’occasion de s’interroger sur les enjeux de cette diversité.
Bruxelles plurielle
Our City, le troisième documentaire de Maria Tarantino, fait le portrait kaléidoscopique de Bruxelles et de ses habitants. Au fil des scènes – alternant témoignages, instantanés du quotidien et vues plongeantes sur la ville – se dévoile une ville complexe et vivante dont le cœur bat davantage dans les parcs, au sommet d’une grue, dans la chambre miteuse d’un squat ou sur la terrasse d’un café que dans les cénacles européens…
La bataille de l’Eau Noire, le Larzac belge
Chahuts, manifestations, occupations, pétitions, sabotage… Les Couvinois ont redoublé d’inventivité pour lutter contre un projet de barrage, menaçant pour leur ville et leur vallée. Un bras de fer acharné de neuf mois dont ils sont sortis victorieux. Près de 40 ans plus tard, le réalisateur Benjamin Hennot retrace dans son documentaire La Bataille de l’Eau Noire ce fragment d’histoire resté longtemps dans les tiroirs des Couvinois. Évocation avec trois acteurs de l’époque pour qui cette lutte reste l’une des périodes les plus intenses de leur vie.
Cet article vous intéresse ? Découvrez la revue sous format papier & PDF pour 6€. Envoyez un mail à abonnement@alter.be avec pour objet «AE 409 + votre adresse »
On n'est pas des anges, une maison close pour personnes handicapées
À Tournai, On n’est pas des anges est une maison close qui s’adresse aux personnes handicapées. Sujet tabou, cette institution est pourtant vue d’un bon oeil par certains éducateurs et parents qui voient en elle une solution face à un problème délicat.
Microcrédit: sortez accompagné
Imaginé par l’économiste bangladais Muhammad Yunus, le microcrédit se balade dans les travées des pays en développement depuis une quarantaine d’années. Du Sud au Nord, aujourd’hui, il a rencontré le succès dans nos contrées. En Belgique, Crédal fut le premier à se lancer dans l’aventure. D’autres acteurs ont depuis fait leur entrée en scène. En 2011, le milieu belge du microcrédit a observé un brin crispé l’arrivée de microStart, un acteur privé adossé à la banque BNP Paribas. Tsunami culturel dans l’insertion sociale ou naufrage garanti pour les plus démunis, voici le point sur le microcrédit.
Le monde du travail expliqué à sa fille
À toi, demain, documentaire radiophonique réalisé par Eric Smeesters, revient sur un sujet d’actualité: les liens entre l’emploi, le travail et le salaire. Le tout expliqué par un père à sa fille de 13 ans.
Fabienne Denoncin : «Valérie est ma première vraie photographie»
Fabienne Denoncin est juge de paix à Châtelet. Depuis quatre ans, elle s’est découvert une passion pour la photographie documentaire. Elle expose du 12 au 31 mars à Charleroi dans le cadre du festival du film au féminin.
Des films pour demain
Le film social, ancré et engagé dans son temps, a mille visages : de la comédie à l’œuvre noire, en passant par la romance ou l’aventure.
On n’en fera pas l’économie : un docu à l’image, sublimée, de son objet
Le 19 mars dernier SAW-B1 réunissait son assemblée générale pour tracer les pistes d’avenir de l’économie sociale. En entrée :« On n’en fera pas l’économie », film documentaire commandé à Eric Smeesters à l’occasion des 25 ans d’existence de lafédération.
Un film tourné au cœur des « Cités-mères » de Sambreville.
Le Centre culturel de Sambreville, en partenariat avec le CPAS, vient de réaliser un documentaire sur la vie dans les cités de Sambreville vue à travers les yeux et les motsd’une trentaine de femmes qui y élèvent seules leurs enfants1. Découpé en cinq parties à l’image de ses cités – celle deKeumiée, Seuris à Auvelais, les Bachères à Tamines, le Poncia à Moignelée, les Minrias à Falisolle, – le film Cités-mères alterneles paroles des mères et les images grises de ses quartiers abandonnés.
Le travail comme torture, le management comme épidémie…
Chaque semaine, dans trois hôpitaux publics de la région parisienne, une psychologue et deux médecins reçoivent des hommes et des femmes malades de leur travail. Leurséchanges sont filmés, sans fioriture, ni effet de manches. Tel est l’arguement de Ils ne mouraient pas tous mais tous étaient frappés, le dernier documentaire deSophie Bruneau et Marc-Antoine Roudil. Pendant une heure, la caméra ne se détache pas de ces dialogues, s’attardant sur quatre témoignages en train de se dire dans leshésitations et les balbutiements. Niveau zéro de la mise en scène : plus que la caméra, c’est la parole qui fait voir. Tout ce qui n’est pas montré (le hors-champde la souffrance sur les lieux de travail) transparaît dans les visages, les postures, les tics et, évidemment, les récits de chacun des quatre intervenants.