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La croissance est-elle un outil de lutte contre la pauvreté ?
En toile de fond de tous les discours politiques et économiques, la croissance reste un objectif inébranlable. Objectif en soi ? Pas sûr. Débat en préparation auxMidis de la solidarité1.
Avant le black-out : les compteurs à budget et autres limiteurs
Des factures impayées, des tentatives d’apurement de dettes qui échouent, des menaces de fermeture des compteurs… Avant d’en arriver aux extrémités,des mesures « palliatives » pour protéger le client existent. Tour d’horizon.
Traverses culturelles et Piazza della memoria : un livre et une pièce, pour aller à la rencontre de l'autre
Le Brabant wallon est riche de représentants d’environ deux cents nationalités et cultures différentes. Le vendredi 1er février, Pierre Anthoine pour leCentre régional d’intégration du Brabant wallon (CRIBW), Olivier Van Hee, pour le Centre culturel du Brabant wallon (CCBW), Jacqueline Lembourg pour les Amitiés belgo-arabes(ABA), présentaient un livre d’analyse de contes, Traverses culturelles, et une pièce de théâtre produite en français et en italien Piazza dellememoria. À coup sûr, deux outils intéressants pour tous les acteurs qui pratiquent l’interculturalité : écoles, écoles de devoirs, maisons de jeunes,centres culturels, associations, etc.
Risque de pauvreté plus élevé pour les personnes d’origine étrangère
La première phase (2006) d’une recherche menée à la demande de la Fondation Roi Baudouin (FRB) a permis de chiffrer le risque de pauvreté pour les migrants de lapremière génération et ceux qui les ont suivis. Dans une deuxième phase (2007), les chercheurs ont interrogé les personnes d’origine étrangèreet tenté de dégager des facteurs d’explication1.
Aujourd’hui, la Fondation et les chercheurs formulent ensemble une série de recommandations pour endiguer cette « pauvreté d’origine étrangère».
Flandre : recours aux coûts élevés pour exclure les « élèves à problèmes »
À défaut de la gratuité prônée par Steve Stevaert il y a trois ans, un certain « contrôle des coûts » est désormais de mise dansl’enseignement primaire flamand (cf. Alter Échos n°235 1). Mais il en va tout autrement dans le secondaire, où les coûts pour les parents ont toujoursété bien plus élevés. Et parfois les écoles sont sciemment chères pour viser un certain public.
Contrat pour l’école : l’étude qui n’avait pas les moyens de ses ambitions
Lundi 3 septembre 2007. Sur fond de rentrée scolaire, les éditions Wolters Plantyn1 (éditeur de manuels scolaires et d’ouvrages pédagogiques) avaientcru bon de convier la presse à une conférence qui devait « présenter les résultats d’une étude sur ce que pensent les enseignants du contrat pourl’école mis sur pied par Marie Arena2 et ce, à mi-chemin de son mandat ». On devait y découvrir l’avis de plus de 500 enseignants sur les dixpriorités du contrat. D’étude, il n’existe en fait qu’un document de trois pages…
Peinture sur pylône : une formation très particulière du Forem
Installé depuis 1995 sur les bords du canal du Centre, face à l’ascenseur funiculaire de Strépy-Thieu, le centre de compétences « Pigments » du ForemFormation1 s’est forgé une solide réputation en matière de peinture industrielle et de galvanoplastie2. Il est d’ailleurs le seul centre du genreagréé en Wallonie. De la monture de lunettes aux applications aéronautiques, rien ne lui échappe. Exception faite de la peinture en bâtiment et de la carrosserie.Depuis peu, il a ajouté une corde à son arc. En mars débute en effet une formation aux accents saisonniers3, pour un métier dangereux, en haute altitude :peintre pyloniste.
Le Forem au rapport
Comme chaque année à la rentrée, le Forem a présenté son rapport d’activités1. L’année concernée – 2005 –était une année charnière, marquée par le lancement du Plan Marshall – dont l’axe 5 concerne le Forem au premier chef, puisqu’il touche à la formation, et enparticulier à la lutte contre les pénuries et au développement des compétences linguistiques. De plus, 2005 était la dernière année avant lasignature, ce 15 juin, du nouveau contrat de gestion 2006-2011.
Informations sur les stages, les professions et les filières de formation
Parmi les orientations prises par ce gouvernement conjoint du 27 mars, deux mesures s’attachent à rendre accessibles des informations en matière de stages en entreprise, d’unepart, de métiers et de formation, d’autre part.
Flandre : Les sans-logis sont de plus en plus souvent des femmes immigrées
Selon des chiffres publiés par le Vlaams Steunpunt Algemeen Welzijnswerk (VSAW), en Flandre, plus d’un sans-logis sur quatre est désormais un immigré. Ce chiffrereprésente un triplement en vingt ans, et presque un doublement en deux ans. Parmi ces SDF, un grand nombre de femmes, et même de jeunes filles : elles représententdésormais un tiers de la population des sans-abri; 11 % d’entre elles ont « cherché un certain temps » avant de réussir à être accueillies et 6% d’entre elles ontmême vécu quelque temps dans la rue, une situation impensable il y a encore quelques années.
Enquête EU-Silc : déterminer le seuil de pauvreté des Louviérois
Comment les Louviérois (es) vivent-ils (elles) ? Quels sont leurs revenus en rapport avec la moyenne provinciale, régionale, nationale ? Les Louviérois (es) se soignent-ils(elles) bien ? Bref, quelles sont leurs conditions générales de vie ? Ce sont une partie des interrogations qui ont motivé la direction générale de la Statistiqueet de l’Information économique1 à mener depuis le 1er septembre une enquête officielle auprès des ménages de la cité desLoups.
Un outil informatique pour uniformiser les pratiques dans les « sociale werkplaatsen »
SST1 (Samenwerkingsverband Sociale Tewerkstelling en Arbeidszorg), la coupole flamande, qui regroupe tous les « sociale werkplaatsen » (ateliers sociaux) et les «arbeidszorgcentra » (centres de revalidation par le travail), vient de développer un programme informatique qui permet aux « SW » d’uniformiser leurs pratiques et de partagerleurs données en matière d’accompagnement individuel des stagiaires. Les « sociale werkplaatsen » créent en effet des emplois où, sans négliger laproductivité, on accorde une attention spécifique aux besoins des travailleurs. Les SW travaillent sur deux terrains : dans la réalité économique entrepreneurialeet dans une logique de création d’emplois. Comme dans toute l’économie sociale d’insertion, l’emploi est considéré comme un vecteurd’intégration pour leur public cible. L’offre de « travail sur mesure » est en lien direct avec les caractéristiques propres de l’organisation et sonprocessus de production, mais un certain nombre de choses peuvent être standardisées de manière commune à tous les SW. La méthode à suivre est décritedans le plan d’accompagnement individuel des stagiaires.