#économique
Le Moulin de la Hunelle: le pays de l’or vert
Rien ne se perd, tout se valorise. Dans l’entreprise de travail adapté le Moulin de la Hunelle, à Chièvres, une partie des 1.500 tonnes annuelles de déchets verts du secteur «parcs et jardins» est reconvertie en agrocombustible. Intégration des personnes handicapées, plus-value économique et bénéfice environnemental: tout le monde y gagne.
Nos Pilifs expérimente l’éco-digesteur
Au cœur du parc d’activités de Neder-Over-Hembeek, la ferme Nos Pilifs entame une véritable révolution dans la gestion des déchets des entreprises, avec la mise en place d’un éco-digesteur, une machine qui transforme directement à la source des restes alimentaires en engrais biologique.
École ghetto, et alors ?
Les écoles «ghettos» ont-elles absolument besoin d’élèves «blancs» pour être de bonnes écoles? Il est permis d’en douter.
Quelques coopératives autour d’un Brasero
Les coopératives wallonnes disposent depuis peu d’un dispositif pour les soutenir financièrement. Son nom: Brasero.
SMart : « Pour être performant, on doit construire des services avec nos membres »
Après plus de 15 ans d’existence, l’asbl SMart (Société mutuelle aux artistes), qui propose un soutien administratif des artistes et créateurs, est en voie d’opérer un grand changement : devenir une coopérative, la plus grande d’Europe. Une assemblée générale, le 30 juin dernier, a marqué le départ d’une réflexion participative d’une année pour définir ce nouveau fonctionnement. Un projet auquel croit dur comme fer Sandrino Graceffa, administrateur délégué depuis avril 2014.
La Calestienne: une EFT aux ambitions industrielles
Implantée à Beauraing, petite ville du Namurois, La Calestienne est emblématique du tournant pris par l’économie sociale, tant dans la nature de ses activités que dans son fonctionnement interne. À la tête de cette EFT, Michel Thomas, homme providentiel et, demain peut-être, grand industriel.
Génocide arménien: notes sur un psychodrame
Le feu couvait, mais l’embrasement fut soudain. Car le «négationnisme» de la totalité des élus belgo-turcs de Schaerbeek et Saint-Josse était un secret de Polichinelle. Pourquoi maintenant? On le voit avec la bataille de Waterloo: les rappels historiques squattent d’autant plus facilement l’actualité que, comme ils sont parfaitement prévisibles, les journalistes ont le temps de préparer confortablement leurs dossiers. Le centenaire du génocide arménien valait bien le bicentenaire de la déroute napoléonienne. Sa mise à l’agenda a donné l’occasion de quelques règlements de compte qui n’attendaient qu’un prétexte.
Ne pas démonter ce qui fonctionne (juste du bon sens)
Faut-il lutter contre la fraude sociale ou la fraude fiscale? Bête question. Tout système collectif a besoin de cadre, de contrôle, de règles respectées pour distiller ses bienfaits aux citoyens. Les deux types de fraudes doivent être combattus. Les deux. Celui de la fraude sociale a rapporté 50 millions d’euros l’an passé.
La délinquance des élites: vite pardonnée, vite oubliée
Du scandale Luxleaks à l’affaire Serge Kubla, on pourrait penser que les élites économiques et politiques n’échappent pas à la réprobation et à la sanction pénale. Ce n’est que très partiellement vrai. La criminalité en col blanc et la corruption politique ne sont ni perçues ni sanctionnées de la même manière que la criminalité de droit commun. Et l’indignation suscitée par la révélation de certaines « affaires » retombe vite. Pour Carla Nagels, professeure de criminologie à l’ULB et coauteure avec Pierre Lascoumes du livre « Sociologie des élites délinquantes », cela s’explique notamment par la maîtrise des plus riches à utiliser les normes à leur profit.
Un prix pour soutenir l’innovation sociale
L’UNIPSO organise le Prix Innovation Sociale qui récompense des projets socialement innovants.
Les tarifs bancaires à la hausse?
Mi-février, le gouverneur de la Banque nationale de Belgique, Luc Coene, s’est exprimé sur la santé financière des banques au travers de son dernier rapport annuel. Inquiet de la rentabilité des institutions bancaires, il invitait ces dernières à augmenter leurs tarifs bancaires.
Quelles armes, citoyens?
Face au système, certains mouvements citoyens rompent – jusqu’à un certain point en tout cas – avec le militantisme de parti ou syndical. Sur fond de crise économique, ces groupes tentent de mobiliser et de rassembler les foules pour faire entendre leur voix. De l’autre côté, à tous les étages, le monde politique crée de nouveaux mécanismes de consultation qui ont pour but d’associer de manière plus directe le citoyen à la décision politique. Le citoyen «lambda» est-il vraiment concerné, touché par ces (pas si nouvelles) formes de participation? Ces dernières ont-elles une véritable force de frappe?…