#économique
Élites urbaines : qui gouverne les villes moyennes ?
Récemment, la maison d’édition Académia-Bruylant1 a édité deux livres relatifs à des thématiques urbaines. Le premier, de Bernard Francq2,s’intitule « La Ville incertaine. Politique urbaine et sujet personnel ». L’auteur y traite du « comment vivre ensemble », des rapports entre générations, de laville en tant que labyrinthe de rencontres. Nous y reviendrons plus en détail dans une prochaine édition.
Reconversion de sites d’activité économique désaffectés en zones d’habitat à Jambes et Theux
Le 4 septembre, le gouvernement wallon a marqué son accord concernant l’octroi de subventions visant à assainir ou à rénover trois sites d’activitééconomique désaffectés (SAED), sur proposition de Michel Foret, ministre régional de l’Aménagement du territoire, de l’Urbanisme et del’Environnement1. Les trois SAED visés sont : « Établissements Neu » à Arlon, « Menuiserie » à Jambes (Namur) et « Salle communale» à Theux. Le montant total des subventions s’élève à 868 580 euros. Les sites de Jambes et de Theux seront reconvertis en zones d’habitat.
Enquête EU-Silc : déterminer le seuil de pauvreté des Louviérois
Comment les Louviérois (es) vivent-ils (elles) ? Quels sont leurs revenus en rapport avec la moyenne provinciale, régionale, nationale ? Les Louviérois (es) se soignent-ils(elles) bien ? Bref, quelles sont leurs conditions générales de vie ? Ce sont une partie des interrogations qui ont motivé la direction générale de la Statistiqueet de l’Information économique1 à mener depuis le 1er septembre une enquête officielle auprès des ménages de la cité desLoups.
Blindsurfer rend internet accessible aux aveugles
« La Wallonie sera en ligne ou ne sera pas », c’est le postulat qui fonde la quatrième priorité du programme d’action 2002-2004 du Contrat d’Avenir.Encore fallait-il traduire cette priorité dans les faits… En matière économique, le programme Wall-on-line s’avère être le fer de lance du gouvernementélectronique. En matière sociale, le plan de sensibilisation aux TIC à destination de publics plus fragilisés vise au moins 100 000 personnes. En avril dernier, legouvernement wallon franchissait une étape supplémentaire en décidant de rendre accessible aux personnes déficientes visuelles l’ensemble des sites Web de laRégion wallonne.
Le Collectif des entreprises d’insertion du Québec
Le Collectif des entreprises d’insertion du Québec1, créé en 1996, regroupe 42 entreprises d’insertion sur les 50 existantes au Québec. Lesentreprises d’insertion correspondent, en Belgique, aux entreprises de formation par le travail. Le Collectif remplit quatre mandats : la représentation politique et la mise en valeurdes centres, la promotion et le développement des affaires, la formation du personnel, la recherche et le développement. Il s’emploie à « réseauter » lesentreprises d’insertion et se porte garant du respect des sept critères de définition d’une entreprise d’insertion2. Des critères pris en compte parle gouvernement provincial du Québec, en charge des questions d’emploi, dans l’établissement du cadre de reconnaissance et de financement actuel des entreprisesd’insertion.
Petites Mains : l’insertion de femmes immigrées dans les métiers de la confection industrielle
Petites Mains1 est une entreprise d’insertion québécoise (l’équivalent des entreprises de formation par le travail) qui forme des femmes à 98 %immigrantes, exclues du marché du travail. Créée en 1994 par une religieuse dans le quartier le plus ethnique de Montréal, Côte-des-Neiges, et reconnue commeentreprise d’insertion en 2000, ce projet d’atelier de couture a été choisi par les femmes fréquentant le comptoir alimentaire et désireuses de travailler.Equipée de quatre machines à coudre domestiques, l’asbl compte aujourd’hui une soixantaine de machines professionnelles, forme entre 50 et 60 participantes par an enprovenance de 65 pays depuis sa fondation, avec un taux de réussite de plus de 80 % (placement en emploi ou retour aux études). Mais nous avons du travail pour tout le monde, assureNahid Aboumansour, directrice.
Le Germoir donne des méthodes à ses valeurs
L’entreprise de formation par le travail (EFT) Le Germoir1, installée depuis quatre ans sur le site de Monceau-Fontaines, à Monceau-sur-Sambre, a aujourd’hui un peu plusde vingt ans. Beaucoup de chemin parcouru depuis qu’Anne Biettlot et Dominique Bricoult ont eu l’idée de mettre en place un lieu de resocialisation destiné aux femmesexclues de la société.