#emploi
Mineurs récidivistes français, comment vous fixer des limites ?
« Les adolescents ne sont pas des adultes ». Ainsi est titrée une pétition à signer en ligne sur le site de l’hebdomadaire français, Le NouvelObs’. Ce mois de juillet a, en effet, été le théâtre de quelques discussions en France, sur le projet de loi relatif à la récidive des majeurs etdes mineurs, un projet présenté par la toute nouvelle Garde des sceaux, lisez ministre de la Justice française, Rachida Dati. Le 26 juillet, le projet passait cependant avecsuccès l’examen par le Parlement.
Le « tendering » ou le partenariat public privé vu par Federgon
« Tendering » est le terme anglais pour « système d’adjudication ».
Ce n’est pas uniquement un mot, mais aussi une pratique de plus en plus répandue en Angleterre et aux Pays-Bas – mais aussi en Flandre1 – en matièred’accompagnement de la réinsertion des chômeurs.
En Région wallonne, même si le terme n’a pas encore fait florès, la pratique, elle, se répand également.
Arena livre la première mouture de décret sur les cellules de reconversion
Le 23 janvier, le gouvernement wallon a adopté en première lecture l’avant-projet de décret relatif aux plans d’accompagnement des cellules de reconversion. Ilsera ensuite soumis, pour avis, au CESRW (Conseil économique et social de la Région wallonne) et au Comité de gestion de l’Office wallon de la Formation professionnelle et del’Emploi (Forem). Proposé par la ministre de l’Emploi et de la Formation, Marie Arena1, ce texte vise à donner une base légale au système existant età préciser les conditions de mise en œuvre d’un plan d’accompagnement systématique des travailleurs licenciés. D’après le communiqué du cabinet de laministre, « ce plan constitue un dispositif d’urgence ouvrant une opportunité aux travailleurs licenciés collectivement de pouvoir bénéficier de cet outiladapté à leur situation. (…) En fonction du nombre de travailleurs licenciés, le plan permettra soit un accompagnement spécifique et encadré, soit la mise enplace d’une cellule de reconversion, l’un et l’autre cogérés par le Forem et les représentants des travailleurs ». Il s’agit donc de mettre en place undroit nouveau pour les travailleurs.
Une plate-forme emploi à Droixhe pour coordonner les actions d’insertion
Depuis le 3 février, une plate-forme emploi (PFE)1 est ouverte aux habitants de Droixhe, à Liège. L’initiative revient à la Régie de quartier,en partenariat avec 11 associations (La Bobine, le CLAJ, les Grignoux…) du quartier. Des professionnels du FOREM, du CRIPEL et de Carrefour Formation participent au projet. La PFE emploie deuxpersonnes. Elle est située au n° 12 place Louis Degeer dans un ancien salon de coiffure et elle est financée via un subside de 100 000 euros du Fonds social européen. Lesobjectifs ? « L’information, répond le coordinateur Karim Merbah, une orientation vers les formations, un accompagnement à la recherche d’emploi (CV, définitiondu projet…) et une coordination en un seul endroit des actions d’insertion des associations. »
Le Rallye de l’emploi carolo : deuxième édition
Dans le cadre du 10e anniversaire de la Mirec1, les responsables avaient décidé en 2002 de créer un événement ponctuel important afin de poursuivre etde grandir leur mission de mise à l’emploi de personnes d’un premier niveau de qualification. Baptisée « Rallye de l’emploi », l’édition 2002s’était clôturée par un bilan plus que positif puisque 104 postes vacants avaient été trouvés par les agents de développement et un millier devisiteurs avaient parcouru les stands. Quelque 282 demandeurs d’emploi avaient quant à eux été accueillis par le centre d’évaluation des potentialités,composé d’accompagnants sociaux et psychologues, dont une cinquantaine ne correspondaient pas aux critères des missions régionales (trop qualifiés,gradués…). Cette première action a amené la conclusion de 20 contrats à durée indéterminée, 27 CDD longue durée, 6 intérims, 9 CDDde courte durée et 24 intérims de courte durée. Tenant compte des demandes des entreprises, deux projets en formation alternée ont été lancés :opérateur de production alimentaire (12 personnes sont sous contrat CDI au travers d’un PFI) et agent de gardiennage (15 personnes ont obtenu le brevet « Tobback » d’uncoût de ± 1 000 euros), 9 sont à l’emploi (7 CDI et 2 agents de prévention et de sécurité). Lors du rallye de 2002, les partenaires tels quel’Onem, T’intérim (devenu Trace), le CSEF, le Forem, les syndicats et plusieurs entreprises étaient présents.
Craintes d’amalgame autour de la coordination des politiques sociales dans l’UE
Les propositions de la Commission relatives à la rationalisation de la coordination ouverte dans le domaine de la protection sociale lancées fin mai 2003 continue à faire desvagues1. Après EAPN qui réagissait début juillet au travers d’un document qui soulignait l’importance de maintenir la visibilité de lastratégie sur l’inclusion sociale2, ce sont les partenaires sociaux européens qui viennent de faire part de leurs inquiétudes face à ce processus.Entretemps, lors du Conseil informel Emploi et Politiques sociales de Varèse en Italie, les 10 et 11 juillet dernier, le ministre belge des pensions, Frank Vandenbroucke demandait laprésentation annuelle lors d’un sommet de printemps d’un rapport sur la protection sociale, intégrant les trois volets que sont l’inclusion sociale, les soins desanté et les pensions. Une proposition qui est soutenue par les partenaires sociaux européens.
La relation d’aide dans les métiers de l’humain : plaisir ou souffrance ?
Le 10 octobre dernier, la maison maternelle Fernand Philippe1 située à Wanfercée-Baulet, non loin de Fleurus, fêtait ses 60 ans d’existence. Unanniversaire qui eût pu se faire en petit comité autour d’un gros gâteau mais ce serait mal connaître la maison… Depuis bientôt trente ans, les membres dupersonnel, directrice en tête, consacrent plusieurs heures par semaine à réfléchir en équipe à leurs pratiques, à la manière dont ilsconçoivent leur boulot, aidés en la matière par un psychologue clinicien de renom, Pierre Manil. L’occasion était donc trop belle pour ne pas partager cet espace deréflexion avec d’autres, assistants sociaux, éducateurs, psys et tous les métiers qualifiés des « métiers de l’humain »…
Regards sur le travail, sa privation et son refus
Les 5es rencontres du « P’tit Ciné »1 consacrées aux « Regards sur le travail » ont notamment été l’occasion deprojections de documentaires et de débats sur le travail et la situation de ceux qui, par défaut ou par choix, vivent sans emploi.
Petites Mains : l’insertion de femmes immigrées dans les métiers de la confection industrielle
Petites Mains1 est une entreprise d’insertion québécoise (l’équivalent des entreprises de formation par le travail) qui forme des femmes à 98 %immigrantes, exclues du marché du travail. Créée en 1994 par une religieuse dans le quartier le plus ethnique de Montréal, Côte-des-Neiges, et reconnue commeentreprise d’insertion en 2000, ce projet d’atelier de couture a été choisi par les femmes fréquentant le comptoir alimentaire et désireuses de travailler.Equipée de quatre machines à coudre domestiques, l’asbl compte aujourd’hui une soixantaine de machines professionnelles, forme entre 50 et 60 participantes par an enprovenance de 65 pays depuis sa fondation, avec un taux de réussite de plus de 80 % (placement en emploi ou retour aux études). Mais nous avons du travail pour tout le monde, assureNahid Aboumansour, directrice.
Flandre : pas d’allocations-loyers avant 2007
Le ministre flamand en charge du Logement, Marino Keulen (VLD), vient, à l’instar de ses nouveaux collègues, de remettre sa note politique pour la législature àvenir1. Permettre au plus grand nombre d’accéder à la propriété reste la priorité numéro un du gouvernement flamand. En conséquence,le budget logement sera consacré essentiellement à des mesures allant dans ce sens, en tout cas pendant la première moitié de la législature. La piste desallocations-loyers n’est pas abandonnée mais le système ne sera certainement pas mis sur pied avant 2007. Le temps de peaufiner la formule, selon le ministre.
"Les jeunes entreprises" veulent toucher le qualifiant grâce aux " Entretiens d’embauche "
L’asbl » Les jeunes entreprises « 1 organise pour la deuxième année consécutive des exercices de simulation de rencontre avec des recruteurs dansl’enseignement technique et professionnel. Elle entend par le dispositif « entretiens d’embauche » étendre son action à des filières qu’elle touche peu au traversde ses mini-entreprises. » Entretiens d’embauches » se trouve encore dans une phase pilote et a fait l’objet d’une première évaluation avec quelques écolesl’an passé. Première évaluation de Fabienne Baise (Jeunes entreprises) et réflexions d’Alain Bultot (Conseil de l’éducation et de laformation).