#Employeurs
Unisoc et Maribel
Dans son numéro 399, l’article «Maribel social, stop ou encore?» a suscité une réaction de l’Union des entreprises à profit social.
«Je le fais parce que je n’ai pas le choix»
Trois témoignages de travailleurs saisonniers. Il décrivent une réalité difficile où les conditions de travail fluctuent en fonction des employeurs. Tous, d’une même voix tiennent à l’affirmer : « La cueillette n’est pas un choix »
Pauvres femmes
Dans un communiqué de presse dédié à l’égalité salariale homme/femme, la FGTB note qu’aujourd’hui encore, les femmes gagnent 21% de moins que les hommes. Cette différence était de 26% il y a dix ans. Et la FGTB de noter qu’ « à ce rythme-là, il faudra encore attendre 40 ans pour accéder à l’égalité salariale. En attendant, pour atteindre l’égalité salariale, les femmes doivent travailler deux mois et dix-huit jours de plus que les hommes ».
Il faut traire les inactifs et les actifs
Veut-on vraiment activer les inactifs? Et pourquoi met-on toujours plus de pression sur les actifs?
Les Flamands veulent-ils vraiment plus de francophones dans leurs usines ?
Jusqu’ici ils ne sont que 200 demandeurs d’emploi à avoir trouvé un job en Flandre dans le cadre des plans visant à favoriser la mobilitéinter-régionale des chômeurs. Parmi les facteurs en cause, la frilosité de certains employeurs flamands, ce qui a le don d’énerver Rudy Demotte.
Sociologie au service du travail social
Entre travail social et sociologie, s’est instauré, depuis la naissance des deux disciplines, un rapport complexe fait de proximité et de méfiance, decomplémentarité et de domination. Cette dimension d’amour-haine est théorisée, entre autres, par François Dubet, dans Le déclin de l’institution :« Le travail social est suspendu à deux grands univers intellectuels qui lui donnent du sens : la sociologie et la psychanalyse. Les travailleurs sociaux sont donc tenus de chercher lasignification de leur action dans des travaux théoriques qu’ils ne produisent pas eux-mêmes. […] Leur seul discours « authentique » est celui du vécu, mais le vécu ne ditjamais rien s’il n’est pas interprété. […] Les travailleurs sociaux sont donc en situation d’être colonisés par des modèles théoriques dont ils n’ont pas lamaîtrise quand ils veulent échapper à l’engluement dans leur « vécu ». » C’est pour tenter d’échapper à cet engluement, sans pour autant basculer dans lacolonisation, que Patrick Dubéchot a rédigé La sociologie au service du travail social1. Son objectif : « montrer l’intérêt de l’approchesociologique pour la mise en œuvre des pratiques d’intervention sociale et décrire les articulations possibles entre les deux champs. »
Une plate-forme emploi à Droixhe pour coordonner les actions d’insertion
Depuis le 3 février, une plate-forme emploi (PFE)1 est ouverte aux habitants de Droixhe, à Liège. L’initiative revient à la Régie de quartier,en partenariat avec 11 associations (La Bobine, le CLAJ, les Grignoux…) du quartier. Des professionnels du FOREM, du CRIPEL et de Carrefour Formation participent au projet. La PFE emploie deuxpersonnes. Elle est située au n° 12 place Louis Degeer dans un ancien salon de coiffure et elle est financée via un subside de 100 000 euros du Fonds social européen. Lesobjectifs ? « L’information, répond le coordinateur Karim Merbah, une orientation vers les formations, un accompagnement à la recherche d’emploi (CV, définitiondu projet…) et une coordination en un seul endroit des actions d’insertion des associations. »
Projet pilote wallon de jobcoaching : bilan d’étape
Depuis décembre 2001, six expériences de jobcoaching sont menées par des opérateurs d’insertion wallons. Le 28 février à Gosselies, ces six projetspilotes, désormais soutenus à 100 % par la Région wallonne1 jusqu’à fin 2003, présentaient les résultats atteints.
Le Rallye de l’emploi carolo : deuxième édition
Dans le cadre du 10e anniversaire de la Mirec1, les responsables avaient décidé en 2002 de créer un événement ponctuel important afin de poursuivre etde grandir leur mission de mise à l’emploi de personnes d’un premier niveau de qualification. Baptisée « Rallye de l’emploi », l’édition 2002s’était clôturée par un bilan plus que positif puisque 104 postes vacants avaient été trouvés par les agents de développement et un millier devisiteurs avaient parcouru les stands. Quelque 282 demandeurs d’emploi avaient quant à eux été accueillis par le centre d’évaluation des potentialités,composé d’accompagnants sociaux et psychologues, dont une cinquantaine ne correspondaient pas aux critères des missions régionales (trop qualifiés,gradués…). Cette première action a amené la conclusion de 20 contrats à durée indéterminée, 27 CDD longue durée, 6 intérims, 9 CDDde courte durée et 24 intérims de courte durée. Tenant compte des demandes des entreprises, deux projets en formation alternée ont été lancés :opérateur de production alimentaire (12 personnes sont sous contrat CDI au travers d’un PFI) et agent de gardiennage (15 personnes ont obtenu le brevet « Tobback » d’uncoût de ± 1 000 euros), 9 sont à l’emploi (7 CDI et 2 agents de prévention et de sécurité). Lors du rallye de 2002, les partenaires tels quel’Onem, T’intérim (devenu Trace), le CSEF, le Forem, les syndicats et plusieurs entreprises étaient présents.
Cinq groupes de travail pour les états généraux des familles
Les états généraux des familles, au programme de la déclaration gouvernementale et confiés à la secrétaire d’État Isabelle Simonis1,entrent en phase de travail. Cinq groupes ont été constitués ; des pistes de travail et de recherches sont proposées pour chacun d’eux ; un calendrier de rencontresest fixé ; et la communication autour de l’événement s’intensifie. Un logo a été mis au point pour l’occasion « pour marquer notre travail,l’identifier », un site internet est en construction.
Une valeur temporairement plus élevée pour tous les titres-services
Les après-midi d’information sur les titres-services destinées aux employeurs francophones et néerlandophones ont eu lieu les 27 et 28 janvier dernier dans les locaux dela Banque nationale. Au total, quelque 600 personnes intéressées y ont assisté. Une brochure d’information à l’intention des entreprises a étéprésentée au cours de ces séances.