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Assistants sociaux indépendants: le social à la sauce entrepreneuriale

Être assistant social et indépendant: possible? Certains ont franchi le pas et proposent leurs services, principalement dans le monde du travail. Un phénomène plus développé en France qu’en Belgique.

Sommaire Alter Echos

Alter Échos n°406

Économie sociale et entrepreneuriat social: petits meurtres entre amis?

La Fondation Free tombe sur des jeunes entreprenants

« Contradictoires, infidèles, versatiles, exigeants, susceptibles… les adolescents d’aujourd’hui auraient de quoi décourager les fabricants. Mais comme c’est une cible enor, on leur pardonne tout. » À la liste de ces péchés véniels que la société Bluecomm attribue aux ados sur la page d’accueil de son site, elle pourradésormais en ajouter un, plus incommodant pour elle : certains jeunes, quand ils travaillent, sont vindicatifs. Pour preuve, la révolte de travailleurs engagés par Bluecommelle-même (Bureau de recherche suisse « spécialisé dans le comportement et les tendances de consommation des 15-24 ans ») afin de remplir des questionnaires pour lecompte de la Fondation Free1. Organisés de manière à la fois professionnelle et anonyme – derrière la figure ironique de « Bob le précaire» emblème d’un collectif nommé Flexblues –, ces militants d’un nouveau genre ont réussi un joli doublé en à peine une semaine. Obtenir une augmentationde 100 % de leur rémunération de base, et éclabousser une fondation réunissant le gratin du capitalisme belge derrière la promotion de l’esprit d’entreprise chezles jeunes Wallons et Bruxellois…

Archives

ARKimedes : du nouveau en matière de capital-risque, pour les entrepreneurs flamands

À l’heure où la Sowalfin monte en puissance et où le gouvernement bruxellois refond le système régional de garanties aux PME, le gouvernement flamandapprouvait mi-décembre un projet de décret pour stimuler le capital-risque auprès des PME en création et en développement1. L’investisseurparticulier devrait bénéficier d’un encouragement fiscal tandis que l’investisseur institutionnel jouirait d’une caution communautaire. ARKimedes se veut latransposition flamande des « SBIC » (Small Business Investment Companies) et fait immanquablement penser au système fiscal néerlandais appelé « Tante Agathe».