#femmes
«Plus on entre dans le ‘dur’
des violences, plus on constate
de l’asymétrie de genre en défaveur
des femmes»
Mise en place dans 23 pays européens à l’initiative d’Eurostat, l’Office statistique de l’Union européenne, l’étude «EU-GBV» se penche sur les violences liées au genre. Sous la plume de Chloé Janssen et de Frédéric Vesentini, de l’Iweps (Institut wallon de l’évaluation, de la prospective et de la statistique), le rapport belge permet d’éclairer les spécificités des violences à l’égard des femmes dans notre pays. Tout en effleurant celles faites aux hommes.
Loi quotas: où sont les failles?
Depuis 2011, la loi fédérale sur les quotas de genre dans les conseils d’administration a prouvé sa nécessité. Le plafond de verre qui empêchait les femmes d’accéder à des postes d’administratrices s’est doucement brisé. Mais une résolution récemment adoptée par la Chambre met en lumière plusieurs lacunes dans l’application de cette législation.
Du sang, du labeur et des larmes
Mis en place en Espagne en 2023, le congé menstruel n’existe pas en Belgique. L’idée de permettre aux femmes qui souffrent de règles douloureuses de s’absenter du travail un ou quelques jours par mois ne fait pas l’unanimité, y compris dans les rangs féministes. Le débat encore timide a le mérite de faire exister un sujet encore trop souvent chuchoté entre personnes concernées.
Taper du poing pour trouver sa place
A Bruxelles, au cœur du Palais du Midi, l’académie de boxe «Jah Boxing» accueille un flot de jeunes issus des quartiers voisins. Au-delà des entraînements et des compétitions, le club joue un rôle social majeur auprès de ce public. Mais le futur démantèlement du Palais du Midi et les difficultés pour vivre de la boxe menacent même les champions.
Les femmes comptent dans l’économie sociale. Mais celle-ci en tient-elle compte ?
Avec ses valeurs de solidarité, de participation et de justice sociale, l’économie sociale – qui compte une majorité de femmes dans ses rangs – semble être forcément inclusive. Et, pourtant, elle n’échappe pas aux inégalités… Une étude fait la lumière sur cet enjeu en Wallonie. Décryptage.
No man’s lands : les nouveaux territoires de la non-mixité
Étroitement liés à l’histoire du féminisme, les espaces en non-mixité s’imposent aujourd’hui dans le secteur des assuétudes ou de la grande précarité. Si l’objectivation des violences sexistes les légitime, ces « no man’s lands » continuent pourtant de susciter la méfiance. Car ces zones de sécurité sont aussi des lieux de prise de conscience, de résistance et de changement.
l’Ilot : un centre de jour par et pour les femmes
Comme tous les quinze jours depuis le mois de juin, avec une pause en été, un groupe de femmes vivant ou ayant vécu une situation de sans-abrisme se réunit dans les locaux de l’asbl l’Ilot pour plancher sur la création d’un dispositif d’accueil de jour pour femmes à Bruxelles. Un centre dont les objectifs seraient de permettre aux femmes en grande précarité de se ressourcer dans un lieu «safe», mais aussi d’être un lieu d’émancipation. Immersion dans ce processus participatif.
« Les femmes migrantes qui prennent la route sont de plus en plus jeunes et de plus en plus formées »
En 2007, les femmes représentaient 49% de toutes les personnes migrantes dans le monde (1). Dans leur dernier ouvrage «Exils au féminin» (Éditions Academia), Jacinthe Mazzocchetti et Xavier Briké donnent voix aux récits de certaines de ces femmes en exil, résidant aujourd’hui en Belgique. La migration des femmes est singulière et ses trajectoires variées. Leur livre dépasse les stéréotypes et met en lumière les stratégies d’émancipation déployées par les femmes migrantes.
Ces femmes qui trinquent
«Les femmes disparaissent de l’emploi à cause de la pandémie!», alertait il y a peu Isabella Lenarduzzi, fondatrice de Jump, une entreprise sociale qui vise à renforcer l’égalité hommes-femmes dans le monde du travail, s’appuyant sur les pertes d’emploi [...]
Violences institutionnelles contre les femmes : de quoi parle-t-on ?
L’utilisation des termes de «violences institutionnelles contre les femmes dans l’accompagnement social» a chipoté l’équipe de rédaction en fabriquant ce dossier. Nous ouvrons donc ces pages, une fois n’est pas coutume, par un prologue sémantique.
Femmes sans abri et fantômes du passé
Les femmes sans abri ont aussi subi de multiples violences que les services d’aide peinent souvent à panser. Un besoin sans réponse qui pourrait expliquer qu’elles fréquentent peu ces structures comparé à leurs homologues masculins.
CGRA : les oreilles s’ouvrent peu à peu aux femmes
Le Commissariat général aux réfugiés et aux apatrides (CGRA) a déployé de nombreux dispositifs pour mieux accueillir la parole de femmes exilées victimes de violences de genre. Mais la situation n’est pas rose pour autant et des efforts restent à faire, pointent les associations.