#justice
Centres fermés toujours ouverts
Il y a 25 ans, le premier centre fermé de Wallonie sortait de terre à Vottem, sur les hauteurs de Liège. C’est l’histoire d’une nouvelle politique migratoire entamée dans les années 70…
Les invisibles des invisibles
Le Collectif Entre2eux, composé d’étudiantes et étudiants en Master à l’IHECS, est allé, pendant plusieurs semaines, à la rencontre de femmes qui venaient rendre visite à un proche en prison. Leurs récits sont individuels, mais on y retrouve des points communs, des similitudes. Ensemble, ces voix forment un récit collectif. L’ensemble est anonyme, une condition indispensable à la libération de la parole.
Vingt mille grèves sous les ordonnances judiciaires
Lors du long conflit social de la franchisation de 128 magasins Delhaize, les syndicats se sont noyés dans un puits sans fond d’interdictions de piquets de grève. Pourquoi des actions collectives acceptées il y a plusieurs décennies sont-elles aujourd’hui judiciarisées?
Violences sexuelles, entre ados aussi
Depuis le mouvement #MeToo, la parole s’est libérée en matière de violences sexuelles. Pourtant, une réalité semble rester taboue : les agressions sexuelles commises par des mineurs. Les chiffres font pourtant état d’un phénomène d’envergure. Si la protection des victimes reste primordiale, plusieurs structures d’Aide à la jeunesse et de la Santé en Belgique proposent un suivi thérapeutique pour les auteurs adolescents afin d’éviter la récidive.
Quand la mort fait partie du job
Ils exercent tous trois des métiers qui flirtent avec la mort. Tous sont au service des personnes, mais ils n’arriveront pas toujours à temps et seront là pour constater l’irréparable ou tenter de l’expliquer. Noémie Moreau, André Pels et Bernard Michielsen parlent de leur rapport aux personnes décédées qu’ils ont rencontrées sur leur route professionnelle et de l’impact plus global sur le personnel en contact avec ces réalités.
La double peine des «bébés volés» face à la justice
En France, les personnes adoptées à l’international de manière illégale tentent de faire entendre leurs voix par la justice. Ce phénomène ne constituant pas à ce jour une infraction pénale, le combat s’annonce difficile.
« Nous aussi, on les exploite »
En France, des stages de sensibilisation destinés aux clients de la prostitution leur expliquent pourquoi la loi les pénalise. Visite d’un stage à Évry, au sud de Paris.
Les transactions pénales immédiates écornent-elles l’État de droit?
Depuis plus d’un an, les policiers peuvent proposer à des voleurs de vélos, des détenteurs de drogues ou d’armes, d’échapper à la justice moyennant le paiement immédiat d’une amende. Ces transactions, décidées sans base légale très claire, inquiètent les défenseurs des droits humains, et des avocats qui y voient un nouveau coup de boutoir contre l’État de droit.
Prison Break Épisode 3 – La joyeuse rentrée de Murmuziek
Fil rouge de cette série : la quête de traces, de témoignages autour des prisons de Saint-Gilles et de Forest amenées à disparaître prochainement du paysage. C’est avec une joie particulière que notre brigade Social Mic Mac, nourrie jusqu’à présent de regards extérieurs de riverains, a pu enrichir sa chronique de voix du dedans à l’occasion de la joyeuse rentrée du projet Murmurziek.
« Les juges restent dans la logique de la sanction »
Déjudiciariser. Cela fait trente ans au moins que ce mot est au programme des ministres chargés de l’Aide à la jeunesse. Et pourtant, le placement en IPPJ des mineurs délinquants semble un passage obligé, quasi automatique. Quelles que soient les alternatives mises en place. Pourquoi une telle résistance?
L’incivique, le méritant et l’indiscipliné
À l’occasion de la parution de Prisons en Belgique. Histoires, normes, pratiques, Alter Échos est allé à la rencontre du chercheur et professeur de l’ULB Philippe Mary, qui présente un essai édifiant, passionnant (et après l’incontournable Surveiller et Punir de Michel Foucault, l’exercice n’est pas facile…) sur les systèmes pénitentiaires qui ont défilé, bon an, mal an, en faisant trois pas en avant et vingt-cinq en arrière.
Quand la justice fait de la politique
Ces derniers mois, la justice a eu à traiter des affaires remarquables par l’intérêt médiatique qu’elles ont suscitées, mais surtout de par les enjeux de société qu’elles ont pu soulever. Elle est alors amenée à se positionner: parquet et magistrats finalement se découvrent, sous couvert de l’application de la loi. Du procès des hébergeurs·euses à celui du climat, en passant par la guéguerre du commissaire de police à l’encontre de l’ex-président de la Ligue des droits humains…