#non-recours
Les services publics, claquemurés dans leur citadelle numérique
Les services publics sont de plus en plus difficiles d’accès. En cause: la numérisation et le manque de moyens des administrations. Avec le Covid, cette dématérialisation a connu une accélération sans précédent. Les usagers les plus précaires font face à un mur. Les associations qui les aident sont inondées de demandes techniques et jouent, contre leur gré, les «sous-traitantes» de l’administration.
Non-recours : mieux connu, plus répandu
Chaque mois, Alter Échos replonge dans 25 années de journalisme social. Ce mois-ci, le non-recours: un phénomène, désormais bien étudié, que la pandémie et ses conséquences risquent de faire gonfler.
Sous le taux de chômage, des situations inquiétantes
Sans surprise, la crise du Covid-19 a eu pour effet de faire repartir le taux de chômage à la hausse. Une augmentation raisonnée grâce aux mesures de soutien à l’économie mais qui pourrait bien devenir plus forte dans les mois à venir. Pour le moment, la crise a bel et bien touché les populations les plus précaires, qui tombent de plus en plus dans le non-recours au droit.
Non-recours : une bombe à retardement
La crise sanitaire et sociale risque d’aggraver le non-recours, phénomène par lequel des personnes qui peuvent prétendre à des droits et des services n’en bénéficient pas.
En (première) ligne face aux urgences sociales
Depuis le 30 mars, des travailleurs sociaux des services membres de la Fédération des services sociaux (FdSS) ont répondu aux questions de Bruxellois en détresse. Un numéro gratuit (0800/35.243) pour les relayer vers les services adéquats. Ou simplement les rassurer. Un coup de fil utile pour un public à l’existence fragile que la crise a fait basculer – ou plonger davantage dans la précarité. Après deux mois et demi, des «répondantes» nous livrent leurs observations et impressions.