#numérique
Zone blanche: enjeu de campagne
Direction Gesves en province de Namur. Dans cette magnifique commune, plusieurs villages et quartiers sont situés en zone blanche, c’est-à-dire une région dans laquelle n’existe aucune infrastructure de haut débit. La Wallonie est principalement touchée par le phénomène, les communes rurales en tête, ce qui représentait en 2022 120.000 foyers.
Quand les médecins entrent en résistance
Un logiciel par les soignants, pour les soignants. Medispring, c’est la grande aventure lancée en 2018 par une poignée de médecins insatisfaits de la direction prise par l’informatique médicale elle aussi ancrée dans le contexte néolibéral. Leur mobilisation a abouti en une coopérative qui regroupe aujourd’hui un tiers des médecins de Belgique francophone.
Numérisation des services essentiels, une lutte politique
Depuis plusieurs années, une véritable course contre la montre est menée par le secteur associatif contre la digitalisation massive des services d’utilité publique. Entre injustices sociales, bugs informatiques, absurdités kafkaïennes et engrenage infernal: bienvenue dans un feuilleton aux accents virtuels, mais bien réel.
Fractures numériques : ne pas savoir utiliser Internet exclut de la société
46% des Belges sont en situation de vulnérabilité numérique. C’est l’un des constats qui ressort du Baromètre de l’inclusion numérique publié par la Fondation Roi Baudouin. Laura Faure, chercheuse à l’UCL qui a participé à cette étude, nous explique l’importance de parler des inégalités numériques.
L’UE cherche à mieux protéger ses travailleurs des plateformes
La Commission européenne a édicté cinq critères qui visent à déterminer si un travailleur est un «salarié» ou non d’une entreprise du numérique. L’ambition de l’institution est double: il s’agit d’une part de clarifier la situation des chauffeurs et autres coursiers, et d’autre part d’améliorer les conditions de travail de ces «petites mains» sans qui les plateformes du numérique ne seraient rien. Mais le processus législatif est loin de toucher à sa fin.
La plateforme de la discorde
Faciliter l’échange de données des personnes endettées entre huissiers et CPAS via une plateforme numérique: en 2020, l’idée a fait l’objet d’une proposition de loi, critiquée de toute part avant d’être abandonnée. Pourtant, le système est déjà développé par un acteur privé (la Chambre nationale des huissiers de Belgique)… Dans un «no-man’s land» juridique qui inquiète.
Travail social et numérique: ne plus tenir la distance
25 ans qu’Alter Échos existe et fait l’écho des questions et des inégalités sociales. Si les inégalités numériques n’occupaient pas nos colonnes dans nos premières publications, elles sont de plus en plus évoquées ces dernières années. Avec un «pic» pandémique, concomitant à l’accélération de la numérisation engendrée par les épisodes de confinement. Tour d’horizon.
On ne naît pas «digital», on le devient
Alors que les profs et les élèves sont à peine remis du long épisode de cours en ligne, qu’ils reprennent la route de l’école en présentiel, voilà qu’il redéboule… le numérique…
Sans-abri à Bruxelles: le dossier électronique de la discorde
Toujours en attente, le dossier social électronique qui aurait pour objectif de recenser des informations sur les sans-abri de la capitale continue de crisper les esprits. D’un côté, on considère cet outil essentiel pour gérer cette problématique du non-logement à grande échelle. De l’autre, on le juge éloigné des réalités de terrain, dangereux pour la vie privée des SDF et périlleux pour l’avenir du secteur. Sans doute l’un des meilleurs exemples pour montrer que numérique et travail social ne font pas souvent pas bon ménage…
Migrations libres
Le numérique a envahi nos vies, sans qu’on y soit tout à fait préparé ou formé. Comment les associations décodent-elles ce nouveau langage? Pourquoi une majorité d’entre elles s’entoure-t-elle encore d’outils marchands déconnectés de ses principes et missions? Certaines ont pris la voie du libre, non sans quelques contraintes.
En route vers la liberté
Comment ne plus dépendre des plateformes et de logiciels développés par les GAFAM et autres grands acteurs du monde de la tech? À Alter Échos, avouons-le, nous ne sommes pas de bons élèves en la matière. Ce dossier était donc pour nous l’occasion d’entreprendre un travail autocritique. Nous avons trouvé de nombreuses solutions libres pour nous (et vous) inspirer.
À Liège, les citoyens vont compter la circulation. Pour demander des comptes ?
Liège a fait l’acquisition d’une quarantaine de minicaméras, installées aux fenêtres des habitations en vue de mesurer la circulation. Ce projet pilote lancé par le service public de Wallonie et mené avec Telraam, start-up flamande inspirée des initiatives de science citoyenne en matière de qualité de l’air, compte sur la participation des citoyens. Dans le rôle de simples capteurs ou de véritables interlocuteurs?