#pénurie
«Métiers en pénurie? Les entreprises ont un rôle clé à jouer et nous allons les aider»
La nouvelle administratrice générale du Forem aime les chiffres. Elle jongle avec eux pour argumenter, convaincre. Pour Raymonde Yerna, le Forem, cette grosse boîte de près de quatre mille agents, peut et doit relever les nombreux défis qui se posent pour augmenter le taux d’emploi. L’ex-patronne de l’Ifapme (Institut de formation des classes moyennes) mise sur le partenariat associatif, syndical, mais n’exclut pas les entreprises de leurs responsabilités pour s’attaquer aux métiers en pénurie.
Qui pour manier le couteau?
Pénurie… Dès que l’on parle des métiers liés à la viande, tout le monde n’a que ce mot à la bouche. Pénurie de candidats en formation, pénurie de travailleurs, pénurie de boucheries. Au point que l’on finit par s’interroger: assiste-t-on à la disparition progressive d’un secteur?
Pénurie de héros
Évolution du système de soins, mutations sociologiques, restrictions budgétaires: le pays manque d’infirmiers. La crise sanitaire pourrait certes susciter de nouvelles vocations, mais aussi détourner du métier si rien n’est fait pour améliorer les conditions de travail. Héros, pourquoi [...]
Pénurie de médecins : se rassembler pour mieux soigner
Bientôt révolu le temps du généraliste exerçant en solo dans son cabinet? Les jeunes diplômés montrent davantage d’intérêt pour la pratique groupée. Pour les attirer et lutter contre la pénurie de médecins en milieu rural, la Wallonie et la province du Luxembourg soutiennent financièrement la création de cabinets groupés. Des dizaines de projets ont déjà vu le jour ces dernières années.
Écoles: assouplir le recrutement pour lutter contre le manque de directeurs
Il n’y a pas que la fonction d’enseignant qui souffre de la pénurie. De plus en plus, trouver le bon candidat pour diriger un établissement devient une gageure. Un avant- projet de décret est passé en première lecture au gouvernement de la Communauté française pour assouplir le recrutement. Le texte ne ravit pas les syndicats, inquiets qu’on ouvre la fonction à des candidats sous-qualifiés ou issus du privé.