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Réseau Santé Namur: Fermer des lits, ouvrir des portes.
105 partenaires pour réussir la réforme 107. Des petites associations et de gros hôpitaux, des travailleurs de terrain de Gembloux et des médecins de Profondeville… c’est tout cela le Réseau Santé Namur. Un fil rouge pour les relier tous : la volonté de sortir les patients des institutions psychiatriques et de leur ouvrir les portes de l’aide et de la réinsertion. Par Martine Vandemeulebroucke. Photos de Jérôme Peraya et de Karim Brikci-Nigassa, du Collectif Krasnyi.
Underground: lumière sur les enjeux souterrains
Des enjeux sociaux et environnementaux se cachent dans les entrailles des villes. Notre dossier Underground vous promène dans les égouts, les caves ou encore les stations de métros… Il fait aussi un détour par le sous-sol de Wallonie. Découvrez le programme.
Test-out. Un dépistage sida décentralisé, démédicalisé… et menacé
Le geste est très simple: quelques gouttes de sang prélevées sur le majeur pour connaître, en quelques minutes à peine, son statut sérologique. Grâce à son projet Test-out, l’asbl Ex Æquo pratique un dépistage sida décentralisé et démédicalisé auprès des «hommes ayant des relations avec d’autres hommes». Son objectif: toucher un public qui ne se rend pas facilement chez le médecin pour se faire dépister. Mais ce projet est aujourd’hui en péril. En cours de reportage, l’asbl a appris la perte d’une part de ses financements…
Le cantou de la Maison Saint-Joseph à Liège. Une famille pour les personnes désorientées
Le cantou désigne un projet de vie pour les personnes désorientées. C’est une aile où tout est fait pour rassurer en offrant une vie communautaire apaisée, moins médicalisée, et des activités stimulantes. La maison de repos Saint-Joseph à Liège propose l’un des plus anciens cantous de Belgique.
Eco-watchers. Réduire la consommation d’énergie des populations défavorisées
L’énergie serait en train de devenir un produit de luxe. Les ménages en situation précaire sont les premiers touchés par des difficultés d’accès à l’énergie. Parce que leurs logements sont souvent de véritables passoires, mais aussi parce qu’ils sont confrontés à une grande complexité de l’information liée à ces questions. Dans le cadre du projet Eco-Watchers, mené par l’asbl Empreintes, des personnes en situation de précarité sont amenées à échanger leurs savoirs et leurs pratiques autour de l’énergie. Une manière de changer leurs comportements, d’alléger leurs factures, mais surtout de redonner à ces personnes le pouvoir d’agir sur leur environnement.
Réinstallation des réfugiés : les premiers pas d’un programme belge
Depuis 2013, le Belgique s’est engagée dans un programme structurel de réinstallation de réfugiés. Il a dores et déjà concerné cent personnes. Acheminer des réfugiés depuis leur premier lieu d’accueil, souvent un camp surpeuplé, jusqu’en Belgique, demande une sacrée organisation. Les CPAS, des associations comme Caritas international ou Convivial, Fedasil et le Haut commissariat des nations unies pour les réfugiés travaillent main dans la main pour que l’atterrissage se passe le mieux possible. Quant au Commissariat général aux réfugiés et aux apatrides, il est chargé de la sélection de ces personnes particulièrement vulnérables.
Si la réinstallation existe en théorie depuis des dizaines d’années, sa pratique est organisée depuis peu. Comment les réfugiés sont-ils sélectionnés ? Comment sont-ils accueillis ? Qui les accompagne lors de leurs premiers pas en Belgique ? Focales vous propose un voyage au coeur de ce nouveau dispositif.
L’existence de ce programme est bien souvent applaudi. Ce qui n’empêche pas des critiques de s’exprimer. Réinstaller cent réfugiés, n’est-ce pas dérisoire au vu des besoins de protection des réfugiés du monde entier ?
La Lumière, des enfants malvoyants à l’école ordinaire
En 2007, l’asbl liégeoise La Lumière a lancé un service d’aide à l’intégration scolaire (SAIS) en réponse à la demande de parents à la recherche d’un encadrement pour leurs enfants handicapés qui s’ennuyaient dans l’enseignement spécialisé. Aujourd’hui, ce sont pas moins de vingt-cinq enfants et adolescents de zéro à dix-huit ans qui sont épaulés, du milieu d’accueil à l’enseignement supérieur. L’objectif étant de maximiser leur intégration à l’école et, plus largement, de favoriser leur autonomie dans le monde des voyants.
Revers : la culture pour s’insérer dans la Cité
La désinstitutionnalisation des soins de santé mentale est une question qui est dans l’air du temps. Notamment depuis le lancement, en 2010, de la réforme des soins de santé mentale (projets « 107 »). Dispositif local d’insertion par la culture et service d’éducation permanente à l’attention de personnes fragilisées sur le plan psychique, l’asbl Revers défend depuis de nombreuses années l’idée selon laquelle prendre soin de personnes en souffrance nécessite la création d’espaces nouveaux. Des espaces qui se situent hors des champs purement médicaux. Pour son premier numéro, Focales, qui prend le relais du projet Labiso, a été à la rencontre de l’équipe et des participants de Revers.