#précarité
Quand la facture d’eau noie les plus précarisés
Vivre sans utiliser de toilettes, de douche, d’évier, c’est le sort des trois, quatre mille ménages belges dont le compteur d’eau a été fermé. La suppression des coupures d’eau est à l’agenda des gouvernements bruxellois et wallon. Mais lutter contre la précarité hydrique est bien plus complexe et ne passera pas seulement par une aide sociale accrue.
Virusland. La crise sanitaire et le sort des jeunes, vus par des jeunes
Pour la 8e édition du projet Bruxitizen, l’Agence Alter a proposé à des élèves de l’Université Saint-Louis de Bruxelles de se pencher sur la crise vue par les jeunes. C’est au travers de quatre ateliers médias (photos, presse écrite, vidéo et radio) que les étudiants ont tenté d’assembler la maquette de cette réalité dure entre octobre 2020 et mai 2021. Tantôt en présentiel, tantôt en distanciel, les élèves sont parvenus à présenter le fruit de leur travail après des mois de labeur dans des conditions pas toujours évidentes.
La tuberculose, une maladie sociale
En Belgique, environ 1.000 cas de tuberculose sont diagnostiqués chaque année, parmi ceux-ci, on compte surtout des personnes sans abri et des exilés. Au CHU Saint-Pierre, celles et ceux qui soignent les tuberculeux au quotidien le répètent haut et fort, cette maladie n’a rien d’un reliquat du passé, mais est aujourd’hui synonyme de précarité.
Femmes, précarité, institutions : discriminations en tous genres
Un débat radiophonique proposé dans la foulée du dossier que nous consacrions à la thématique des violences institutionnelles en mars 2021. L’émission a été enregistrée le mercredi 10 mars 2021 en direct du BNA-BBOT et diffusée sur Radio Panik [...]
Distanciation physique, fracture sociale
Dans un article publié pour «E-legal», la revue de droit et de criminologie de l’ULB, Luce Molitor et Nelson Das Neves Ribeiro – assistants chargés de recherches au Centre de recherches pénalité, sécurité et déviances, ULB – explorent les effets de la distanciation sur les pratiques de professionnels comme les travailleurs sociaux, les gardiens de prison ou les policiers. Ils dressent aussi un constat: ce sont les plus précarisés qui, en pleine pandémie, souffrent le plus d’une «distanciation sociale» qui éloigne les citoyens les uns des autres.
«On choisit de prendre la personne dans sa globalité»
Sortir durablement du sans-abrisme ou de la grande précarité, tel est le défi de l’asbl Comme chez nous, créée à Charleroi en 1995. Dans «Construire avec les naufragés», l’association explore 25 années d’évolution de pratiques et de recherches en travail social d’accompagnement et d’accueil. Pour en parler, Alter Echos a rencontré Stéphanie Cassilde, chercheuse au sein de l’asbl carolo.
La Maison Source. Des gestes et des mots pour accompagner les parentalités fragilisées
Deux bassins de vie en province du Luxembourg. Deux lieux pour se ressourcer : une maison à Barvaux et un appartement à Bastogne. Entre les murs de La Maison Source, une équipe de professionnelles de la petite enfance accompagne des jeunes parents issus de milieux précarisés dans les activités du quotidien avec leurs enfants. Chaque année, une soixantaine de familles passent le pas de la porte. Elles atterrissent ici via des services sociaux et de la santé de la région : CPAS, ONE…
La Maison Source leur propose alors un accompagnement individuel ou collectif. La formule varie selon les besoins et les envies. Les séances collectives s’étalent sur la journée et réunissent 3 à 6 parents accompagnés de leur enfant. «En collectif, les mamans discutent, s’entraident, amènent des idées, deviennent amies, développent leur réseau…, explique Marie Spoden, initiatrice et coordinatrice de La Maison Source. Pour certaines familles, l’individuel convient mieux, c’est au cas par cas.» En cette période de Covid et de confinement, l’option «séance individuelle» est de rigueur et le temps passé sur place est, par conséquent, écourté. «On a dû s’organiser autrement, tout en veillant à ce que les mamans continuent à être régulières, poursuit la coordinatrice. C’est important, cette régularité. Six mois dans la vie d’un enfant, c’est beaucoup pour le bien grandir.»
Bébé Bus, une affaire qui roule
Concept unique en Belgique, le Bébé Bus est une halte-accueil itinérante. Sept Bébé Bus sillonnent la province de Namur. Cette halte-accueil est conçue principalement pour les publics plus fragiles qui n’ont que peu d’accès aux milieux de garde traditionnels.
Quand la culture crève la dalle
C’est grâce à l’initiative citoyenne de Pauline Duclaud-Lacoste que Feed the Culture, une épicerie solidaire destinée aux travailleurs de l’industrie culturelle et événementielle, a pu voir le jour le 6 juin 2020. Chargée de la politique culturelle à la Ville de Bruxelles, cette dynamique trentenaire, consacre tous ses samedis à distribuer des colis gratuits – dans un monde bousculé par le virus du Covid – pour nourrir celles et ceux du secteur qui galèrent. Après 26 distributions, Alter Échos s’est entretenu avec Pauline Duclaud-Lacoste pour comprendre comment on en est arrivé là.
Droits sans toit, pour une justice accessible aux plus démunis
Au cœur de la gare Centrale, la permanence d’aide juridique Droits sans toit accueille les personnes précarisées, parfois accompagnées de travailleurs de rue. L’équipe d’avocats propose gratuitement du premier conseil. Pour rendre visibles des droits souvent ignorés et retisser les liens rompus entre justice et grande pauvreté.