#Sexuelles
Violences sexuelles, l’injuste prix
Agression ou harcèlement sexuel, viol, inceste: 64,1 % de la population belge âgée de 16 à 69 ans indiquent avoir déjà subi une forme ou une autre de violence sexuelle, selon une étude de l’UGent. Ces traumatismes laissent des cicatrices, tant au niveau du corps qu’au niveau de l’esprit. Pour espérer les apaiser, traitements médicamenteux, suivi psychologique ou encore poursuites judiciaires sont souvent de mise. Un chemin vers la justice et une résilience potentielle qui engendrent des frais immenses. Tant pour les victimes que pour la société.
«Plus on entre dans le ‘dur’
des violences, plus on constate
de l’asymétrie de genre en défaveur
des femmes»
Mise en place dans 23 pays européens à l’initiative d’Eurostat, l’Office statistique de l’Union européenne, l’étude «EU-GBV» se penche sur les violences liées au genre. Sous la plume de Chloé Janssen et de Frédéric Vesentini, de l’Iweps (Institut wallon de l’évaluation, de la prospective et de la statistique), le rapport belge permet d’éclairer les spécificités des violences à l’égard des femmes dans notre pays. Tout en effleurant celles faites aux hommes.