#temps de travail
Temps de travail : remettre les pendules à l’heure
Travaille-t-on de plus en plus? En principe, non. La durée légale du temps de travail n’a pas bougé. En pratique, oui. Ce qui a changé, c’est un management qui a fait de la disponibilité du travailleur un impératif économique et presque une règle morale. Et si on recommençait à compter ses heures?
Le cercle vertueux de la réduction collective du temps de travail
La réduction collective du temps de travail (RCTT) comme réponse aux maux de l’emploi et du non-emploi? Une idée qui a le vent en poupe. Citoyens et associations s’emparent de la question, se réunissant notamment autour de l’appel «Travailler moins pour vivre mieux et travailler tous!» Christine Steinbach, présidente des Équipes populaires, figure parmi les signataires de cet appel. Au sein de son mouvement d’éducation permanente, le combat pour la réduction collective du temps de travail ne date pas d’hier, mais reprend de plus belle.
Sous le joug de la bureaucratisation
Fin mai, Présence et Action culturelles organisait une rencontre-débat sur la bureaucratisation du travail socioculturel. «Aujourd’hui, travailleurs et associations tirent la sonnette d’alarme: le temps consacré à la recherche de financements puis à leur justification réduit considérablement le temps [...]
«Penser contre le travail» plutôt que «repenser le travail»
«Que fais-tu dans la vie? Je travaille pour… Je suis consultant chez…» Le travail tient, parfois malgré nous, une position centrale dans nos vies et dans la définition de nos identités. Ceux qui en ont un ne le perdraient pour rien au monde et ceux qui n’en ont pas culpabilisent de ne pas faire partie du marché de l’emploi. Cette situation est insoutenable selon les auteurs de l’ouvrage collectif «Le travail, et après?» (Écosociété, 2017). Plutôt que de de chercher sans cesse à aménager le travail pour le faire perdurer, les quatre auteurs invitent à «penser contre le travail».