#tribunal
Parole contre parole
C’est devant une chambre correctionnelle à trois juges qu’une mère et sa fille comparaissaient le 5 novembre dernier. Trois juges, parce que l’affaire présente une certaine gravité, comme des faits de mœurs ou des crimes qui ont été correctionnalisés. Dans une salle à peu près vide, à part les juges, la greffière, la substitute du procureur du Roi, mère et fille se confrontent par avocats interposés. Et la douleur semble intense… de part et d’autre.
Juger sans passion
Dans son ouvrage Radicaliser la justice, projet pour la démocratie 1, la magistrate Manuela Cadelli parle de la nécessité de juger sans passion. Elle évoque des réflexes de classe qu’il est impératif de dépasser pour appréhender le réel avec finesse et humanité, et se défaire de préjugés qui s’expriment parfois de manière effrayante dans les affaires pénales. Certains magistrats s’y emploient avec tact et sensibilité.
Tribunal d’application des peines: donneur de sens ou de leçons?
Le tribunal d’application des peines, siégeant au sein des prisons, est chargé d’évaluer si un prisonnier peut être libéré sous conditions. À un tiers de sa peine, chaque détenu est admissible à la liberté conditionnelle et doit préparer son plan de reclassement. Un dossier construit pendant l’incarcération avec des travailleurs sociaux et des psychologues. Le mot d’ordre: endiguer la récidive.