On le lit un peu partout: le fameux TTIP (Partenariat transatlantique de commerce et d’investissement) fait à nouveau parler de lui. Le quotidien Le Soir nous l’apprend d’ailleurs aujourd’hui dans son édition papier: plusieurs communes belges ont approuvé récemment des motions s’opposant aux négociations le concernant (Lire aussi notre fil d’info «La commune de Watermael-Boisfort, bientôt ‘hors TTIP’»). Pour rappel, ce traité entre l’Union européenne et les USA a pour objectif «d’éliminer les obstacles au commerce». Les signataires s’engageraient ainsi à faire disparaître les droits de douane. Ou à faire converger (ou reconnaître l’un par l’autre) leurs normes et réglementations. Des ambitions qui inquiètent beaucoup de monde.
Rappelons qu’Alter Échos a consacré il y a quelques mois un dossier complet à propos du TTIP. En octobre, nous signions également un article faisant le suivi des négociations. Ces documents sont toujours d’actualité. Enjeux, avantages, inconvénients, dangers réels et/ou fantasmés, possibilité de rejet par les différentes instances parlementaires. Vous saurez tout – ou presque – en lisant nos différents articles.
À lire également :
-
notre article paru sur le blog que nous animons sur le site du quotidien Le Soir. Ce papier était consacré à «Stop TTIP», une initiative citoyenne européenne dont l’objectif était grosso modo d’interrompre les négociations relatives au TTIP;
- vous ne savez pas ce qu’est une initiative citoyenne européenne ? Lisez l’article que nous avons consacré à ce mécanisme, paru dans le numéro 396 d’Alter Échos. Il faisait partie d’un dossier intitulé «Quelles armes citoyens?», dédié aux «nouveaux mouvements citoyens» et à la participation citoyenne.
- L’interview de Maxime Combes, économiste et auteur d’un ouvrage collectif d’Attac-France «Les naufragés du libre-échange, de l’OMC au Tafta». Selon lui, le partenariat transatlantique de commerce et d’investissement (TTIP) se situe dans la continuité des politiques néolibérales en cours depuis longtemps mais il marque aussi une rupture par son ampleur et ses ambitions de dicter les normes commerciales planétaires pour les cinquante années à venir.