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Un outil informatique pour uniformiser les pratiques dans les « sociale werkplaatsen »

SST1 (Samenwerkingsverband Sociale Tewerkstelling en Arbeidszorg), la coupole flamande, qui regroupe tous les « sociale werkplaatsen » (ateliers sociaux) et les «arbeidszorgcentra » (centres de revalidation par le travail), vient de développer un programme informatique qui permet aux « SW » d’uniformiser leurs pratiques et de partagerleurs données en matière d’accompagnement individuel des stagiaires. Les « sociale werkplaatsen » créent en effet des emplois où, sans négliger laproductivité, on accorde une attention spécifique aux besoins des travailleurs. Les SW travaillent sur deux terrains : dans la réalité économique entrepreneurialeet dans une logique de création d’emplois. Comme dans toute l’économie sociale d’insertion, l’emploi est considéré comme un vecteurd’intégration pour leur public cible. L’offre de « travail sur mesure » est en lien direct avec les caractéristiques propres de l’organisation et sonprocessus de production, mais un certain nombre de choses peuvent être standardisées de manière commune à tous les SW. La méthode à suivre est décritedans le plan d’accompagnement individuel des stagiaires.

28-07-2005 Alter Échos n° 142

SST1 (Samenwerkingsverband Sociale Tewerkstelling en Arbeidszorg), la coupole flamande, qui regroupe tous les « sociale werkplaatsen » (ateliers sociaux) et les «arbeidszorgcentra » (centres de revalidation par le travail), vient de développer un programme informatique qui permet aux « SW » d’uniformiser leurs pratiques et de partagerleurs données en matière d’accompagnement individuel des stagiaires. Les « sociale werkplaatsen » créent en effet des emplois où, sans négliger laproductivité, on accorde une attention spécifique aux besoins des travailleurs. Les SW travaillent sur deux terrains : dans la réalité économique entrepreneurialeet dans une logique de création d’emplois. Comme dans toute l’économie sociale d’insertion, l’emploi est considéré comme un vecteurd’intégration pour leur public cible. L’offre de « travail sur mesure » est en lien direct avec les caractéristiques propres de l’organisation et sonprocessus de production, mais un certain nombre de choses peuvent être standardisées de manière commune à tous les SW. La méthode à suivre est décritedans le plan d’accompagnement individuel des stagiaires.

L’objectif d’SST est d’affiner et d’informatiser ce plan. Selon la coupole, la conversion de ce plan en un logiciel devrait avoir comme plus-value :

> sur le plan individuel : de pouvoir évaluer l’évolution du travailleur dans le contexte de l’emploi,

> sur le plan organisationnel : de pouvoir évaluer les effets des actions d’accompagnement,

> sur le plan sectoriel : de pouvoir évaluer les efforts fournis par le secteur en matière d’adaptation des processus de production à chaque travailleur.

L’avantage du logiciel réside dans sa souplesse, on peut définir autant de compétences, d’actions d’accompagnement que l’on souhaite, le type de donnéesqu’on veut sélectionner, avec qui on veut les partager, etc.

Un travail en partenariat

L’outil informatique baptisé HERMAN (pour Human Resources Management) s’inscrit dans un projet fédéral coordonné par Esnet et financé par le FSE. Un projetqui poursuit un double objectif : la démocratisation de l’accès aux TIC et le renforcement. de l’économie sociale à travers les TIC. Herman se situe clairementdans ce second volet. Mais l’objectif à terme d’SST est aussi de faire avaliser cet outil à l’administration flamande. Il ressort en effet du rapport d’évaluation des SW del’administration flamande que la plupart des « sociale werkplaatsen » ne disposent que de méthodes d’accompagnement informelles. Dans ses recommandations,l’administration flamande encourage une meilleure structuration et formalisation de l’accompagnement. Le logiciel conçu par SST pourrait servir de base à cettestandardisation. L’administration flamande a d’ailleurs été sollicitée pour participer à un groupe de travail en ce sens.

Par ailleurs, les données encodées dans HERMAN seront accessibles et transmissibles vers un système d’enregistrement utilisé par les accompagnateurs de parcoursdu VDAB (Vlaamse dienst voor arbeidsbemiddeling en beroepsopleiding). Le VDAB est en effet responsable de la sensibilisation et de l’accompagnement des publics cibles dans les SW.

Au sein d’SST, un groupe de travail a été mis sur pied pour affiner le plan d’accompagnement individuel et le convertir en application informatique. Les SW qui font partie de cegroupe de travail sont également volontaires pour la procédure d’essai du programme. La livraison du logiciel est prévue pour fin 2003, au plus tard. En attendant uneversion « bêta » sera prête pour les grandes vacances 2003, de façon à pouvoir commencer les premiers essais en juillet, août et septembre et d’ainsipratiquer les derniers ajustements.

Un outil qui doit donc encore faire ses preuves mais qui pourrait, d’ores et déjà, intéresser des organismes wallons tels que les EFT, AFT, OISP, AID, etc.

1. SST, Samenwerkingsverband Sociale Tewerkstelling en Arbeidszorg, Euterpastraat, 23 à 2600 Berchem, tél. : 03 366 09 10, e-mail général : info@sst.be, e-mail ducoordinateur : katrien.vandenbroucke@sst.be, e-mail de l’administration : martin.valcke@sst.be

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