Des enjeux sociaux et environnementaux se cachent dans les entrailles des villes. Nos crasses jalonnent un réseau de 2.000 kilomètres aussi vétuste qu’indispensable. Nos égouts en voient de toutes les couleurs, mais qui sont ces gars qui pataugent dans le marasme urbain? Réponse en bottes dans «Olivier Lagneau: ‘Le réseau d’égouts est en mauvais état’» et «Egouts : voyage dans l’antre de Bruxelles».
Un cran au-dessus de nos déchets, les tréfonds des maisons «accueillent» les plus faibles d’entre nous. Des habitants de Bruxelles se terrent dans les caves de la honte et en paient le prix fort. (Lire «Caves aménagées: des propriétaires assoiffés».) Au même étage, leurs voisins de palier, les SDF du métro, auraient-ils droit à plus d’humanité grâce au projet Métro-Liens, visant à pacifier les rapports de voisinage? (Lire «Métro-Liens, favoriser la cohabitation».)
Encore un peu plus haut sur et sous le sol, les graffitis parsèment les murs d’art et de revendications. Une expression à préserver? Un délit à sanctionner si l’on plonge dans la nuit du tag avec la brigade anti-graff (lire «La traque au tag»).
Enfin, et parce que les défis souterrains ne sont pas qu’urbains (on vous promet bientôt un dossier «agriculture» pour contrebalancer ce focus sur cité), détour par la Wallonie qui si, elle ne paie pas de mine, pourrait les rentabiliser en faisant du blé avec sa houille (lire «Houille wallonne: extraction sans douleur?»).
Avec ce dossier «underground», un peu de lumière sous la terre.
Photos : Colin Delfosse