Vendredi 13 décembre, la justice menait un mouvement de grève qualifié d’historique par la presse. Historique, parce qu’il rassemblait à la fois des employés des greffes et des parquets, des agents de l’administration centrale, des membres de la sécurité des palais de justice, des agents pénitentiaires, des travailleurs des services psychosociaux des prisons, etc. Les griefs ne manquaient pas non plus de variété : manque de personnel, économies à répétition, incertitudes sur les statuts et les carrières, surpopulation carcérale, communautarisation des maisons de justice… Ces derniers mois, la ministre de la Justice a mis en place une série de réformes aussi importantes que les levées de boucliers qu’elles ont suscitées. En septembre, Alter Échos y consacrait son dossier (lire Alter Échos n° 364-365 : le nouveau business model de la justice). Aujourd’hui, nous avons voulu poser la question des alternatives : justice réparatrice, médiation, probation, peine de travail autonome… Une autre justice est-elle possible ? Les idées innovantes et les projets porteurs d’espoir ne manquent pas. Pourtant, la réponse n’est pas si évidente.
A lire dans ce dossier :
Des peines pas si alternatives
Offres restauratrices et aide à la jeunesse : la greffe prend mal